• Recherche

La sortie du livre de Dr Sylvie Demers, Le mythe de la vitamine D – Rétablir la vérité sur les hormones, fait tout un tapage. Plusieurs lecteurs(trices) m’ont posé des questions. J’ai donc lu son ouvrage et je vous livre ici mes conclusions.

Dans son entrevue pour La Presse (1) on peut lire: «On ne mesure que la vitamine D de réserve et jamais la vitamine D active. Or, il n’y a aucun rapport entre les deux et c’est la seconde qui importe. J’ai moi-même mesuré le taux de vitamine D active chez 183 patients, et personne n’en manquait. Les femmes ménopausées en avaient même un peu plus que les autres.»

La thèse de Dr Demers

Dr Demers est une pionnière du traitement par les hormones bio-identiques. Son dernier livre est un bon ouvrage de vulgarisation et elle y explique habilement de nombreux concepts scientifiques. Par contre, son argumentaire pour «déboulonner les mythes de la vitamine soleil» est en contradiction avec les données scientifiques connues à ce jour.

La thèse de Dr Demers, en bref:

  1. Le calcitriol (1,25[OH]2 vitamine D, dite vitamine D active) est la seule forme active. À peu près personne n’en manque. Les tests mesurent plutôt la vitamine D de réserve, le calcidiol (25[OH] vitamine D), qui n’a aucun rôle à jouer.
  2. La vitamine D peut être toxique.
  3. Les études sont surtout faites sur des femmes ménopausées.
  4. Il n’y a pas de preuves scientifiques démontrant les bienfaits de la vitamine D. Les études sont en grande majorité des études d’observation (pas des études cliniques).

La science de la vitamine D

D’entrée de jeu, il faut dire que la compréhension de la vitamine D et de ses différents rôles est en évolution. Les chercheurs ont découvert, il y a un peu plus de 20 ans, que la très grande majorité des cellules de notre corps comportent des récepteurs à la vitamine D. Certaines cellules ont des récepteurs à l’extérieur (membranaires – sur la membrane de la cellule) et d’autres ont des récepteurs à l’intérieur (nucléaires – sur le noyau de la cellule). Cette découverte majeure a littéralement changé notre compréhension du rôle de la vitamine D. C’est à partir de ce moment que nous avons commencé à envisager qu’elle avait des fonctions autres que celle qu’on lui attribuait (sur le métabolisme du calcium).(2)

La vitamine D est fabriquée lorsque la peau est exposée aux rayons UVB (qui, sous nos latitudes nordiques, nous parviennent l’été entre 10h et 14h). L’alimentation et les suppléments nous procurent la même molécule, soit la vitamine D3 ou cholécalciférol. Cette molécule est acheminée vers le foie où elle est transformée en son premier métabolite, nommé calcidiol (en jargon chimique, le 25 hydroxycalciférol ou 25[OH] vitamine D). C’est cette molécule qu’on dose dans le sang parce qu’elle est indicative du statut de vitamine D.(2) Dr Demers affirme qu’elle ne sert que de réserve et qu’en soi, elle n’a pas d’effet. Nous y reviendrons.

Le calcidiol est ensuite acheminé vers le rein où, sous l’influence de l’hormone parathyroïdienne (PTH) et des taux sanguins de phosphate et de calcium, il est transformé en vitamine active, le calcitriol (1,25 dihydroxycalciférol ou 1,25[OH]2 vitamine D). Ce calcitriol se retrouve dans le sang et joue un rôle majeur dans le métabolisme du calcium et des phosphates. Il est en équilibre avec l’hormone PTH. De plus, l’organisme maintient un contrôle très serré du calcitriol pour s’assurer que son taux soit toujours adéquat. C’est pourquoi les cas de carence en calcitriol sont très rares et n’apparaissent qu’associés à des maladies graves comme l’insuffisance rénale.

On ne mesure que la vitamine D de réserve

Contrairement au taux de calcitriol, qui ne varie presque pas (puisque l’organisme met tous ses efforts pour le garder stable), le taux de calcidiol (ce premier métabolite que Dr Demers appelle vitamine D de réserve) varie beaucoup en fonction de l’apport (aliments, suppléments ou UVB). C’est pourquoi c’est le taux de calcidiol qui est mesuré dans les tests de vitamine D.(2)

Le calcidiol n’est qu’une vitamine de réserve, sans rôle actif

Lorsque le calcidiol se retrouve en concentration suffisante, il peut se rendre aux cellules qui n’ont que des récepteurs nucléaires (pas de récepteurs membranaires), où il sera transformé localement (dans la cellule) en sa forme active.(2,3) Il est important de bien comprendre cet aspect. Si la concentration sanguine de calcidiol est insuffisante, la vitamine D ne peut pas se rendre dans toutes les cellules. Elle est transformée au rein en sa forme active et agit au plus urgent, soit le maintient du taux de calcium dans le sang.

D’ailleurs, si la vitamine D active (calcitriol) devait circuler dans le sang à des concentrations suffisantes pour se rendre partout où elle a un rôle à jouer, il y aurait alors risque d’hypercalcémie (quantité anormalement élevée de calcium dans le sang) et de toxicité. C’est pourquoi sa forme inactive (calcidiol) voyage dans le sang pour se rendre aux sites d’action intracellulaires.

Ainsi, la vitamine D dite de réserve peut être acheminée sans danger partout. Elle est ensuite transformée à l’intérieur des cellules où elle procure tous les autres effets qui emballent la communauté scientifique (immunité, anti-inflammatoire, anti-cancer, etc.) sans risquer de provoquer une hypercalcémie.

Pour plus d’explications sur la mesure sanguine de la vitamine D, lisez: Vitamine D: Qu’est-ce qu’on teste?

De la toxicité

Je l’ai mentionné à maintes reprises, la vitamine D est beaucoup plus sécuritaire que ce que certains présument. J’avais appris à l’université que les vitamines liposolubles A, D, E et K peuvent s’accumuler et qu’elles ont donc un potentiel toxique. On sait maintenant que, de ces 4 vitamines, la seule à avoir véritablement un potentiel toxique est la vitamine A d’origine animale, le rétinol.(4) Même la provitamine A d’origine végétale (les divers carotènes) a comme seule toxicité une coloration orangée de la peau, sauf si vous êtes fumeur (mais là c’est un autre débat).

Revenons à la vitamine D. Des chercheurs se sont penchés sur la question. Par exemple, une équipe internationale de chercheurs a fait une revue exhaustive de la documentation et a conclu que la dose maximale à laquelle aucun effet secondaire n’est prévisible est de 10 000 UI par jour.(5) De plus, le Dr R Vieth et son équipe de Toronto ont publié plusieurs études chez des personnes atteintes de sclérose en plaques dans lesquelles les participants ont pris 40 000 UI par jour (vous avez bien lu, quarante milles) durant 28 semaines, sans aucun effet secondaire ni toxicité.(6)

Je ne dis pas qu’il faille prendre de telles doses, mais ces résultats démontrent que la vitamine D est très sécuritaire.

Des études d’observation, chez des femmes ménopausées

Il y a effectivement beaucoup d’études d’observation sur la vitamine D, mais il existe aussi plusieurs études cliniques convaincantes. Je n’en citerai ici qu’une seule:

Des chercheurs ont voulu vérifier un mécanisme possible de la vitamine D contre le cancer du sein. Ils ont donné à des jeunes femmes âgées de 18-22 ans des doses hebdomadaires allant jusqu’à 28 000 UI (soit 4000 UI par jour) durant 4 semaines. Ils ont constaté que plus la vitamine D (calcidiol) circulante est élevée, plus les taux d’estrogènes et de progestérone sont bas. Ils concluent qu’un des mécanismes possibles contre les cancers hormonodépendants serait cette réduction des hormones circulantes.(7)

Prendre ou ne pas prendre de la vitamine D

La thèse de Dr Demers est en contradiction avec celle de la majorité des experts. Je félicite Dr Demers pour son courage à aller dans le sens contraire de la majorité des experts, mais je ne suis pas pour autant d’accord avec elle. Mon analyse des données scientifiques actuellement publiées va dans le même sens que celle des nombreux experts qui recommandent la prise de suppléments de vitamine D. Doit-on cesser aujourd’hui de prendre sa vitamine D parce qu’une médecin le recommande? À vous de décider. Mon site n’est qu’une source d’information parmi tant d’autres.

Si le sujet vous intéresse, je vous conseille un très bel exposé sur le métabolisme et les fonctions de la vitamine D, disponible en français sur le site GRIO (Groupe de Recherche et d’Information sur les Ostéoporoses): http://www.grio.org/documents/avis-du-grio-240-1276075856.pdf

De même, plusieurs autres articles sur mon site traitent de la vitamine D:

Trop de vitamine D serait dangereux…

Le D-bat fait encore rage

Les Canadiens n’ont pas les taux sanguins de vitamine D nécessaires pour être en santé

Vitamine D et Alzheimer

Vitamine D et MPOC

La liste des bienfaits de la vitamine D s’allonge

Mozart serait-il décédé d’une carence en vitamine D?

Santé!

 

Références:

  1. http://www.lapresse.ca/le-droit/arts-et-spectacles/201310/15/01-4699743-nouveau-livre-signe-sylvie-demers.php
  2. Holick MF. Vitamin D status: measurement, interpretation, and clinical application. Ann Epidemiol. 2009 Feb;19(2):73-8. doi: 10.1016/j.annepidem.2007.12.001. Review. PubMed PMID: 18329892; PubMed Central PMCID: PMC2665033.
  3. http://www.grio.org/documents/avis-du-grio-240-1276075856.pdf
  4. Penniston KL, Tanumihardjo SA. The acute and chronic toxic effects of vitamin  A. Am J Clin Nutr. 2006 Feb;83(2):191-201. Review. PubMed PMID: 16469975.
  5. Bischoff-Ferrari HA, Shao A, Dawson-Hughes B, Hathcock J, Giovannucci E, Willett WC. Benefit-risk assessment of vitamin D supplementation. Osteoporos Int. 2010 Jul;21(7):1121-32. doi: 10.1007/s00198-009-1119-3. Epub 2009 Dec 3. Review.  PubMed PMID: 19957164; PubMed Central PMCID: PMC3062161.
  6. Kimball SM, Ursell MR, O’Connor P, Vieth R. Safety of vitamin D3 in adults with multiple sclerosis. Am J Clin Nutr. 2007 Sep;86(3):645-51. PubMed PMID: 17823429.
  7. Knight JA, Wong J, Blackmore KM, Raboud JM, Vieth R. Vitamin D association with estradiol and progesterone in young women. Cancer Causes Control. 2010 Mar;21(3):479-83. doi: 10.1007/s10552-009-9466-0. PubMed PMID: 19916051.

102 commentaires

  1. Bonjour monsieur Dionne,
    Faut-il croire que l’ostéoporose est inéluctable pour les femmes ménopausées qui ne prennent aucun traitement hormonal. J’ai lu des passages du Dr Demers et c’est ce qu’elle semble dire. L’alimentation n’auraIt donc pas de rôle préventif: légumes, fruits, fruits secs, peu de protéines animales.
    Merci pour vos conseils

    1. Bonjour Laïla
      Non, absolument pas.
      Primo, dans bien des cas l’ostéoporose n’est qu’un facteur de risque. Ce n’est pas une maladie.
      Il y a plusieurs façon d’augmenter la densité osseuse sans médicament et surtout plusieurs façons d’éviter de tomber, d’améliorer le tonus musculaire et l’équilibre.
      Bref, pas de fracture.
      Si vous le désirez, je peux vous voir en consultation pour une démarche personnalisée https://www.jydionne.com/consultations/
      Santé!
      Santé!

  2. Bonjour.
    Moi et mon amie avons la trentaine. On ne sort pas beaucoup, et de plus, on habite dans le nord de la France. Je suis assez stressé (voire très) au travail, de nature anxieuse, et fatigué du matin au soir. Donc on songe faire une cure de Vitamine D3. Pensez-vous que 2000 UI par jour est raisonnable, sachant que l’on souhaiterait en prendre toute l’année ? Aussi, quel est le meilleur moment pour la prise de cette Vitamine, (pendant les repas, avant, après) et peut-on diviser la prise dans la journée ou mieux vaut prendre la dose en une fois ? Merci

    1. Bonjour Damien
      La meilleure dose : il faut la calculer par rapport à votre poids. 50UI/kg par jour. Donc prenez votre poids et multipliez par 50. Vous obtenez une dose pertinente pour votre santé à vous. Même élevée, cette dose ne sera pas dangereuse si vous allez au soleil, l’été de 10 à 14h.
      Santé!

  3. Bonjour, je prends 12 gouttes de zymad 10 000 depuis quelques mois, je dors mieux moi qui avais des insomnies, mais je ressens l’envie de dormir dans la journée comme si j’étais fatiguée alors que maintenant je dors toute la nuit, le soir j’ai des somnolence dès 21 h. De plus j’ai des sensations bizarres dans la tête. Devrais-je prendre moins de gouttes de vitamine D ?

    1. Bonjour Delaunay
      Ce serait une bonne idée. La dose que vous prenez (12 X 300 = 3600 UI) n’est pas très élevée mais il est possible que pour vous, le véhicule (l’huile et les autres ingrédients) soit imparfaits. Donc, essayez de réduire. Il se peut aussi que vos symptômes ne soient pas reliés au produit.
      Santé!

  4. Bonjour,

    Je crois au rôle de la vitamine D dans les cycles hormonaux en raison de ma propre expérience.
    J’ai voulu tester 10000 UI/jour pour des problèmes de colopathie (la vitamine d aurait un rôle anti inflammatoire et étant carencée selon ma prise de sang). Je l’ai fait pendant 1 gros mois mais sans succès sur mon ventre. J’aurai surement du poursuivre mais étant en crise éai preféré faire une pose. A l’arrêt de la prise brutale je l’avoue, j’ai eu des spotings (chose que je n’ai jamais) et mes règles deux fois en deux mois alors que je suis réglée presque comme une pendule depuis mon arrêt de pilule il y a 4 ans.
    Je ne sais pas trop quoi en déduire.

    1. Bonjour Marine
      je ne suis pas convaincu que la vitamine D ait été la cause du problème de menstruation. Par contre, vous mentionnez que vous étiez en crise. Les 2 évènements combinés (la crise et la cessation de la prise) ont peut-être pu avoir un effet.
      Mais sachez que la vitamine D prend environ 15 à 17 jours pour diminuer le taux sanguin de moitié (demi-vie).Donc, il serait surprenant que l’arrêt de la vitamine D ait un effet rapide.
      Santé!

  5. Bonjour
    Je me demande aussi si je dois me complémenter avec de la vitamine D (suis prête à le faire bientôt).
    Cancer du sein fin 2013 ,mastectomie, pas de ganglions atteints, pas de chimio et pas de radiothérapie ; mais hormonothérapie 5 ans avec le létrozole.
    (Précision : j’avais une légère carence en 2011, puis encore en 2012 après avoir pris ZYMA trois fois de suite !
    400 UI par jour, serait-il suffisant ? pendant combien de temps ?
    Merci beaucoup pour la réponse.

    1. Bonjour Jo
      même pour une petite personne, avec un historique de cancer du sein, pensez hautes doses : 2000 UI par jour. Certains auteurs parlent de 5 000 UI par jour.
      Combien de temps ? À vie! Sauf si vous allez au soleil (selon votre latitude) tous les jours sans protection. Si vous demeurez dans le nord comme moi (Montréal = latitude de Paris), alors entre septembre (maintenant) et avril, les UVB ne vous atteignent. Donc suppléments.
      J’ai la chance de pouvoir manger dehors sur ma terrasse l’été. Je vais donc recommencer à prendre mes 5 000 UI par jour vers la fin septembre
      Santé!

  6. je suis venue sur le site à la recherche d’un lien entre vit D et progestérone, dont je suis à court (hyperplasie de l’utérus). Je vois que si on essaye de faire des recherches, on lit tout et son contraire sur ce qui encourage telle ou telle hormone ou la détruit.
    je prends de l’huile de foie de morue depuis des années mais j’avais une faible carence en vit D quand même (45 au lieu de 50). Ma doctoresse m’a prescrit 3x 200 000 unités à prendre une chaque mois (ZYMAD). Je l’ai pris sur une semaine à chaque fois (200000 unités m’a fait peur). Je n’ai pas remarqué grand chose à part un meilleur sommeil pendant un temps et une plus grande fragilité émotionnelle. Rien de plus.

    Mais je prends 2000 unités de vitamine D3 depuis un mois (commençant un mois après la dernière prise de ZYMAD) et l’effet est excellent: une attitude plus positive, beaucoup plus d’énergie, beaucoup moins de douleurs musculaires et une plus grande capacité à l’effort physique (je me traînais lourdement avant). Donc, je vois que la supplémentation a un effet très positif et donc je trouve difficile de comprendre l’argument selon lequel il ne peut y avoir de carence possible. Serait-ce dire que le corps peut fabriquer de la vitamine D à partir de rien?

    1. Merci pour votre témoignage Jocelyne
      Vous l’avez constaté vous-même, la vitamine D a des effets importants.
      Mais quand on ne regarde que ce qu’on veut voir, on en voit pas la réalité
      Santé!

  7. Bonjour Mr.Dionne.Je prends CAL-OS D 1000 PECHE (500 MG-1000UI)C.Ai-je besoin de prendre supplément vitamine D?J’aimerais aussi prendre omega 3.Que me conseillez vous?Merci.

    1. Bonjour Pascale
      Idéalement, il serait bien d’augmenter la vitamine D à 2000 Ui. Les omégas 3 sont une bonne idée. Recherchez la dose de 1000 à 1200 mg par jour.
      Santé!

  8. Bonjour M. Dionne,
    J’ai entendue votre entrevue d’hier au 98.5 et j’ai trouvé cela très intéressant! Vous avez dit qu’un adulte peut prendre jusqu’à 2000ui par jour de vitamine D. J’aimerais savoir ce que vous conseillez pour un enfant de 18 mois! Merci!

    1. Bonjour Josiane
      à 18 mois, Santé Canada dit 600 Ui par jour. On peut facilement aller jusqu’à 1000 Ui sans problème et avec certains avantages.
      À partir de l’âge scolaire, 2000 UI par jour
      Santé!

  9. Bonjour Jean-Yves,

    J’ai lu un article (mais j’en doute fortement!)indiquant qu’il ne faut pas prendre de vitamine D avec des médicaments contre l’arythmie ? En effet, j’ai une fibrillation atriale auriculaire . Je ne comprends pas pourquoi une telle affirmation ?

    Personnellement, je prends de la flecaine 200 LD, 1 fois par jour. Pensez-vous que la flecaine 200 soit contre-indiqué avec une prise de 4 000 UI / jour ? (médicament zyma D)

    D’avance merci

    1. Bonjour Chris
      je ne vois pas, moi non plus. La vitamine D pourrait avoir une interaction avec une enzyme Cytochrome mais ce n,est pas la même que celle qui métabolise la flécaine. De plus, la vitamine D est une vitamine et une hormone donc elle est nécessaire à la santé et au métabolisme normale. Donc, interaction ? parlons plutôt d’une normalisation.
      Santé!

  10. Il faut pas rêver, la principale cause de tout ce qu’on voit et constate dans le domaine médical est le FRIC et non la santé elle même.
    Le mythe de la Vitamine D a couté très cher à la sécurité sociale en France, puisque les dosages ont été multiplié par 100. Tout est motivé par le « pognon » ce qui fait qu’on ne peut plus faire confiance aux hautes autorités aujourd’hui totalement corrompue (clin d’œil à l’HAS).

  11. Wow, ça suscite l’intérêt , félicitation Jean-Yves. DAns mon cas nous sommes à tester les hautes doses avec un ami Naturopathe.

    Pour ma part, une dose journalière de 10 000 UI a fait des merveilles pour les humeurs et la santé des os et de mes ongles qui s’effeuillaient comme des milles feuilles . Ayant souffert de dépression hivernal pendant des années j’aurais aimé découvrir ça bien avant car c’est l’intervention la moins couteuse et la plus efficace que j’ai essayé.

    C’est juste dommage que lorsque j’ai dis ça à des médecins et que j’aurais aimé avoir un test pour vérifier ils ont tous refusé systématiquement. Comme tout les tests que j’ai demandés pour ma SANTÉ. Ils aiment mieux tester la maladie. Il me reste le test de salive par la poste.

    HA oui ce qui est étrange , je garde toujours en hiver un 10 à 15 minutes de bronzage au 1 à 2 semaines en hiver (un autre débat litigieux ici ) Et depuis mes hautes doses de vitamine D je n’ai plus de réactions de gratouille et de rougeur que j’avais avant même à plus faible dose de UV ? En été aussi je suis pas mal moins sensible au soleil qu’avant. Ma peau semble mieux réagir. Juste une observation.

    DAns le domaine de la santé alternative et de l’entraînement (mon domaine depuis 30 ans) je remarque souvent une inadéquation de nos résultats sur le terrain , en situation de vrai vie et ceux et celles qui ne prêchent que par les études scientifiques. Il y a tellement de variable que jamais une recherche ne pourra toutes les couvrir dans toutes leurs variations.

    Et un peu comme exposé dans le marketing de la folie. La recherche n’est vraiment plus ce qu’elle était. Nous en sommes poussé à tester sur nous en situation de vie réel et à échanger nos résultats entre nous. Mais ça m’a permis de renverser le verdict des médecins sur tout mes états de santé et de m’être débarrassé de tout ces médicaments qu’on m’avait donné supposément pour la vie! Et à toute les fois que je demandais au médecins si tel ou tel changement dans la nutrition pouvait aidé la réponse systématique était toujours que ça n,avais rien à voir. Mais ils se trompait.

    J’ai perdue de belles années à cause de leur entêtement. C’est dommage que notre système publique ne permet pas d’avoir des médecins alternatifs comme au États Unis qui acceptent de travailler sur le style de vie et la santé.

    La vitamine D dans mon cas , une merveille. Mais au Québec il se trouve que le Lobby donne la parole toujours à la même ligne de pensé. Dommage! On perd du temps et des vies!

    Encore merci pour un travail merveilleux Jean-Yves, ça en prend plus comme toi!

    Harry 🙂

  12. À Jacqueline,

    Vous dites : « la vitamine D s’oppose à au moins deux des phases majeures de l’évolution néfaste vers l’athérosclérose : l’inflammation et la calcification des artères. »

    La vitamine D, sous sa forme hormonale (la vitamine D active), exerce bel et bien des actions essentielles à une bonne santé. Évidemment! Sinon notre corps n’en fabriquerait pas. Plusieurs de ses actions bénéfiques – dues à un apport adéquat en calcium dans les diverses cellules selon les besoins- sont d’ailleurs discutées dans mon livre, notamment au chapitre 4. (Le calcium étant une substance à double tranchant, il faut que nos cellules absorbent le plus précisément possible le calcium dont elles ont besoin car l’excès ou le manque de calcium dans les cellules sont tous les deux nocifs.)

    Cependant, il est extrêmement important de comprendre que le taux de vitamine D active chez les adultes est sous le contrôle d’autres hormones telles la parathormone et les hormones sexuelles (et probablement aussi l’hormone de croissance). Chez la femme, en présence d’une diète normale, son taux de vitamine D active va surtout dépendre de son taux d’estrogènes! (eh oui!) En d’autres mots, votre taux de vitamine D active n’est pas fonction de la quantité de vitamine D que vous ingérez ou de votre taux de vitamine D. (Précisons également que la vitamine D2 et la vitamine D3 sont des substances inactives.) De façon très générale, le taux de vitamine D active est globalement mille fois moins élevé que le taux de vitamine D de réserve (rappelons que la vitamine D de réserve est celle que l’on mesure lorsque vous voulez savoir si vous manquez de vitamine D). Selon des études, pour être incapable de faire suffisamment de vitamine D active, il faut un taux de vitamine D de réserve inférieur à 10 nmol/l chez les adultes (ce taux serait d’environ 20 nmol/l chez les enfants). Les Canadiens âgés de 6 à 79 ans ont un taux moyen de vitamine D de réserve de 67,7 nmol/l (données de Statistique Canada, 2010). On est donc très loin d’un état de déficience généralisé!

    « Dans une étude épidémiologique récente, publiée en 2011 et visant à évaluer l’impact de la vitamine D sur la souplesse des artères, les chercheurs ont mesuré la capacité de l’artère brachiale à se dilater. Cette dilatation était plus faible chez les patients en carence de vitamine D. Parallèlement, ils ont observé que les cellules endothéliales deviennent plus sensibles à l’inflammation et perdent leur souplesse.
    De même, une étude réalisée en 2009 chez les patients présentant de l’athérosclérose avec des plaques d’athérome carotidiens a montré, lors du suivi sur plusieurs années, que ceux qui avaient été déficients en vitamine D avaient des lésions plus importantes, et qu’il y avait une relation proportionnelle entre l’importance de la carence et l’épaisseur des plaques. »

    Il s’agit ici d’études d’association et non d’études cliniques. Ce genre d’études est très intéressant pour générer des hypothèses, mais elles ne prouvent rien en soi.
    Dans mon livre, notamment au chapitre 7, j’explique que dans les études d’association qui ont conclu à un effet positif de la vitamine D, un taux sanguin de vitamine D (de réserve) faible était vraisemblablement un marqueur de la présence de maladie, de la prise de médicaments, ou d’un facteur de risque associé à la maladie, particulièrement le surplus de poids, l’obésité et la sédentarité.
    Par exemple, chez une personne obèse, prendre des suppléments de vitamine D n’apportera pas d’effets préventifs. Perdre du poids, oui! (et son taux de vitamine D augmentera « automatiquement » car la vitamine D est liposoluble et s’accumule dans les tissus graisseux).

    « Chez les patients en insuffisance rénale, ayant notamment une déficience de vitamine D, il a été rapporté une prévalence élevée de calcification vasculaire chez ceux qui sont carencés en vitamine D. L’analyse multifactorielle de cette étude a montré que quels que soient l’âge ou l’importance du diabète ou des maladies cardiovasculaires associées, les calcifications étaient directement liées à la carence en vitamine D. »

    Les patients ayant une insuffisance rénale grave sont déficients en vitamine D active, car les reins sont le site majeur de transformation de la vitamine D de réserve en vitamine D active. Le traitement chez eux n’est pas de donner de la vitamine D (ce qui peut être dangereux) mais plutôt de la vitamine D active. L’administration de la vitamine D active doit se faire avec une extrême prudence car le risque d’hypercalcémie et de calcifications vasculaires est grand.

    N.B. Quand j’aurai un peu de temps libre, je répondrai à Monsieur Dionne. Tout cela est très intéressant et bravo pour les débats!

    A+
    Dre Sylvie Demers

  13. Bonjour à tous,
    Étant l’auteure de l’ouvrage « Le mythe de la vitamine D : Rétablir la vérité sur les hormones », je ne peux être qu’en accord avec les chercheurs qui ont récemment conclu que les suppléments de vitamine D ne remplissent pas leurs promesses – tout simplement parce que la majorité d’entre nous ne manquons pas de vitamine D. J’ai personnellement fait une revue de littérature exhaustive et je n’ai pas de conflit d’intérêts. Contrairement à ce que certains croient, il existe plusieurs études cliniques contrôlées qui ont utilisé plus de 400 UI/jour de vitamine D. Dans mon livre, je déboulonne un à un tous les mythes entourant la vitamine D. Et croyez-moi, ils sont nombreux.
    Je vous invite à lire la version intégrale d’un texte, dont je suis l’auteure, et qui a été publié dans « Le Droit » ce lundi 20 janvier. Je vous avoue que je suis inquiète comme médecin, particulièrement pour la santé des femmes préménopausées-ménopausées…

    Dre Sylvie Demers, MD PhD
    Médecin de famille spécialisée dans les hormones sexuelles
    Biologiste et docteure en médecine expérimentale (génétique moléculaire humaine)
    Auteure de « Hormones au féminin» et « Le mythe de la vitamine D »

    L’ostéoporose: un fléau évitable

    Une Québécoise sur quatre de plus de 50 ans est atteinte d’ostéoporose, et environ 40 % des Québécoises âgées actuellement de 50 ans auront éventuellement une fracture secondaire à l’ostéoporose. C’est énorme! Ces fractures sont une cause importante de perte d’autonomie et de douleurs chroniques chez les femmes, et sont également la cause d’un plus grand nombre de décès que les cancers du sein et de l’ovaire réunis.

    Pourtant, malgré ce fléau, peu de gens réalisent que la cause principalement responsable de l’ostéoporose chez les femmes (et les hommes) est le déficit en hormones sexuelles, notamment en estrogènes.

    Depuis belle lurette, les scientifiques savent que les os des femmes perdent leur calcium lorsqu’elles arrivent à leur préménopause-ménopause. Les femmes mangent pourtant comme avant, à la même table que leur conjoint et leurs adolescents en pleine poussée de croissance, et absorbent tout aussi normalement le calcium dans leur alimentation. Le problème primaire dans l’ostéoporose est que le calcium se met à sortir des os des femmes à la préménopause-ménopause parce que leur taux d’estrogènes chute. (Un taux d’estrogènes faible entraîne une activation des ostéoclastes qui défont le tissu osseux et libèrent du calcium dans la circulation sanguine.)

    Pourquoi est-ce ainsi? Parce que l’évolution naturelle s’est particulièrement concentrée sur tout ce qui entoure la reproduction – processus à la base de la survie de toutes les espèces. Les os se déminéralisent lorsque le taux d’estrogènes est faible, ce qui survient suite à un accouchement, parce que cela est une façon efficace d’avoir accès à du calcium en quantités suffisantes pour les besoins immédiats et grandissants du nourrisson. À la ménopause, cette sortie incessante du calcium des os due au faible taux chronique d’estrogènes, est au contraire inappropriée et nocive, car elle est responsable de la majorité des cas d’ostéoporose et augmente le risque de calcifications dans différents tissus et organes ainsi que l’incidence de plusieurs maladies, dont les maladies cardiovasculaires, le diabète de type 2 et les maladies inflammatoires. Avec notre espérance de vie qui, dans l’histoire de l’humanité, s’est très récemment allongée de manière remarquable, la période de préménopause-ménopause couvre actuellement environ la moitié de la vie des Québécoises! Nous faisons donc face, maintenant, à une pandémie de déficience en estrogènes qui devrait être un enjeu majeur de santé publique.

    Il faut cesser de croire que prendre des suppléments de calcium ou de vitamine D va aider à prévenir l’ostéoporose. Non seulement les études n’ont pas démontré que les suppléments de calcium, de vitamine D, ou la combinaison des deux, préviennent l’ostéoporose, mais leur consommation aggrave encore davantage la surcharge en calcium chez les femmes ménopausées. Il est maintenant démontré, par exemple, que les suppléments de calcium chez les femmes ménopausées augmentent de façon significative leur risque d’infarctus du myocarde. Concernant les suppléments de vitamine D, de plus en plus d’études proposent qu’ils puissent, même aux doses recommandées, faire aussi augmenter de façon inappropriée les apports en calcium et faire notamment progresser l’athérosclérose, surtout chez les femmes ménopausées – groupe chez qui on les prescrit pourtant massivement, et à des doses de plus en plus élevées.

    Nous savons tous que faire de l’exercice est important pour la santé, incluant la santé osseuse, mais cela est insuffisant pour prévenir efficacement l’ostéoporose, car l’exercice, comme les suppléments de calcium et de vitamine D, ne feront pas cesser la perte de calcium osseux induite par un faible taux d’estrogènes.

    La façon la plus saine et logique de prévenir l’ostéoporose est de prendre de l’hormonothérapie féminine. En plus de leur rôle préventif dans l’ostéoporose, les hormones féminines à doses adéquates exercent d’autres effets préventifs remarquables. Par exemple, à l’automne 2012, une excellente étude clinique, d’une durée de 10 ans, réalisée au Danemark, a montré que l’hormonothérapie féminine débutée précocement réduisait le risque d’événements cardiovasculaires de 52 % et le risque de décès dus aux maladies cardiovasculaires de 43 %. Une analyse de l’ensemble des études cliniques randomisées et contrôlées en hormonothérapie a montré que les femmes qui débutent l’hormonothérapie avant l’âge de 60 ans (c’est le cas de la grande majorité des femmes) voient leur risque de mortalité diminuer de 39 %. Ces données sont impressionnantes!

    Avant leur préménopause-ménopause, les femmes sont avantagées en santé par rapport aux hommes principalement à cause de leurs estrogènes. À la ménopause, les femmes se retrouvent généralement avec un taux d’estrogènes plus faible que les hommes (eh oui!), et leur vieillissement s’accélère. Il est plus que temps de pallier la formation médicale déficiente des médecins et la désinformation qui prévalent actuellement dans le domaine des hormones féminines. C’est que l’on a appris collectivement à les mépriser et à les craindre. Par exemple, on croit généralement que les estrogènes augmentent le risque de cancer du sein. On a tort. Une partie importante de mes recherches est d’ailleurs consacrée à déboulonner ce mythe extrêmement coriace.

    Les hormones féminines sont au cœur de la santé et du bien-être des femmes. L’ignorance de leurs multiples bienfaits est à mon sens responsable de l’actuelle « maltraitance » des femmes, de leur sur-psychiatrisation, ainsi que d’une surconsommation effrénée de divers médicaments et produits naturels. Il n’existe pas de pandémie de déficience en vitamine D mais plutôt une pandémie de déficience en hormones féminines. Oui, si l’on était bien informé, l’ostéoporose serait bien souvent évitable!

    1. Bonjour,

      En France, la plupart des médecins ont compris l’intérêt d’apporter des substituts hormonaux durant la ménopause. Ce sont surtout les études controversées décrivant les risques de cancer du sein ou utérus chez les femmes sous substituts hormonaux qui ont mis le doute dans l’esprit de la population. En France, le corps médical sait véritablement bien soigner ses patients et reste conforme aux recommandations Françaises (HAS) et internationales en la matière. Le patient a confiance en son médecin et l’observance est de mise. Par contre ce qui est beaucoup moins développer qu’au Canada c’est la place de la naturopathie, des médecines parallèles et des alicaments. Tous les produits souvent cités dans le site de JYD sont considérés comme des alicaments et non comme des médicaments en France. D’ailleurs les exigences devraient être plus strictes pour qu’en l’absence de références médicales scientifiques fiables un produit ne pourrait plus se revendiquer comme susceptible de soigner des individus. Par contre, lorsqu’on croit en ces médecines parallèles et lorsqu’on ne lésine pas à payer pour acheter ce type de produits on a surtout besoin de savoir quels RISQUES ont prend pour sa santé en les consommant régulièrement : Sélénium, vitamines, antioxydants, oméga 3 etc. …. Si ce sont des placébos cela n’est pas grave mais s’ils sont toxiques à long terme là il y a danger.
      Concernant la vitamine D, nous étions rassuré puisque JYD nous annonçait qu’il n’y avait pas de risque de surdosage, ou du moins il faudrait en prendre plus de 10 000 UI par jour pour voir les effets toxiques qui ne sont d’ailleurs rien d’autre que des maux d’estomac et nausées. Il est donc clair que pour 2 Euros le flacon le jeu en vaut peut être la chandelle. Merci du coup pour vos lumières
      Bien à vous

    2. Bonjour Dr Demers,
      Vous affirmez que :
      « Concernant les suppléments de vitamine D, de plus en plus d’études proposent qu’ils puissent faire aussi augmenter de façon inappropriée les apports en calcium et faire notamment progresser l’athérosclérose, surtout chez les femmes ménopausées – groupe chez qui on les prescrit pourtant massivement, et à des doses de plus en plus élevées. »

      Voici ce qui a été a été présenté lors d’une soutenance de thèse

      la vitamine D s’oppose à au moins deux des phases majeures de l’évolution néfaste vers l’athérosclérose : l’inflammation et la calcification des artères.
      Dans une étude épidémiologique récente, publiée en 2011 et visant à évaluer l’impact de la vitamine D sur la souplesse des artères, les chercheurs ont mesuré la capacité de l’artère brachiale à se dilater. Cette dilatation était plus faible chez les patients en carence de vitamine D. Parallèlement, ils ont observé que les cellules endothéliales deviennent plus sensibles à l’inflammation et perdent leur souplesse.
      De même, une étude réalisée en 2009 chez les patients présentant de l’athérosclérose avec des plaques d’athérome carotidiens a montré, lors du suivi sur plusieurs années, que ceux qui avaient été déficients en vitamine D avaient des lésions plus importantes, et qu’il y avait une relation proportionnelle entre l’importance de la carence et l’épaisseur des plaques.
      Chez les patients en insuffisance rénale, ayant notamment une déficience de vitamine D, il a été rapporté une prévalence élevée de calcification vasculaire chez ceux qui sont carencés en vitamine D. L’analyse multifactorielle de cette étude a montré que quels que soient l’âge ou l’importance du diabète ou des maladies cardiovasculaires associées, les calcifications étaient directement liées à la carence en vitamine D.

      1. Bonjour Jacqueline
        Sans vouloir m’immiscer dans cette conversation entre vous et Dr Demers, ces études oublient un facteur majeur quand il s’agit de la calcification des tissus, artères incluses. Ce facteur est la vitamine K.

        Theuwissen E, Smit E, Vermeer C. The role of vitamin K in soft-tissue calcification. Adv Nutr. 2012 Mar 1;3(2):166-73. doi: 10.3945/an.111.001628. Review. PubMed PMID: 22516724; PubMed Central PMCID: PMC3648717.

        Mais vous avez raison, la vitamine D n’est pas coupable.
        Santé!

    3. Merci Dr Demers de partager votre article.
      Sur le fond que l’ostéoporose est évitable, je suis tout à fait d’accord.
      Par contre, je suis diamétralement opposé à votre conception de la vitamine D puisque vous niez complètement le rôle intracrine de la vitamine 25(OH)
      Mais nous sommes d’accord, les femmes sont les « parents pauvres de la médecine » tout en étant leur premier client.
      Par contre permettez-moi de pointer un problème de statistique dans votre texte.
      Vous écrivez : Une Québécoise sur quatre de plus de 50 ans est atteinte d’ostéoporose, et environ 40 % des Québécoises âgées actuellement de 50 ans auront éventuellement une fracture secondaire à l’ostéoporose.
      Donc, 25% des femmes de plus de 50 ans font de l’ostéoporose mais 40% de ces mêmes femmes auront une fracture.

      Curieux n’est pas ?
      Un autre point, selon certains chercheurs, 82% des fractures chez le même groupe de femmes dont vous parlez apparaissent chez celles qui ne font pas d’ostéoporose (définie comme (score T > 2,5).
      Siris ES, Chen YT, Abbott TA, Barrett-Connor E, Miller PD, Wehren LE, Berger ML. Bone mineral density thresholds for pharmacological intervention to prevent fractures. Arch Intern Med. 2004 May 24;164(10):1108-12. PubMed PMID: 15159268.
      Santé!

    4. bonjour madame demers
      « nous faisons donc face,maintenant,a une pandemie de deficience en oestrogenes qui devrait etre un enjeu majeur de santé publique » je reprends votre affirmation en ayant lu des articles sur le net et dans la presse medicale affirmant que dans notre société nous sommes entourés de XENO-OETROGENES dus au rejet chimiques de la société.
      Il y a donc une saturation d’oetrogenes (chimiques) qui sont des perturbateurs hormonaux!N’y a t-il pas plus de sterilité,de feminisation des hommes(engrais agricoles).
      Les epandages CHEMTRAILS ne limiteraient ils pas le rayonnement solaire et donc le benefice des UV pour la vitamine D?ET DONC CARENCE EN VIT D GENERALISEE.
      bien a vous

    1. Bonjour Jean-Louis
      J’ai vu passé ça aussi. Je devrais en faire un article. C’est encore une revue systématique qui ne nous apprend rien, si ce n’est que les études passées ont utilisé des doses trop faibles et que malgré que les doses faibles de 400 UI ne soient pas suffisante pour avoir un impact, il y a eu quand même un léger bénéfice pour la santé.
      Santé!

  14. Cher JYD,

    Tout d’abord merci d’avoir pris le temps de me répondre. Effectivement le fabriquant indique 333 UI/gouttes mais si on admet qu’une goutte fait 50 µl alors 8 goutte font 4000 UI mais peu importe, les recommandations de l’HAS dans sa note de recadrage de janvier 2013 (http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2013-02/utilite_clinique_du_dosage_de_la_vitamine_d_-_note_de_cadrage.pdf)sont de 400 à 1000 UI/j (Canada Medical Association) chez un patient de moins de 50 ans qui ne présente pas de risque particulier de carence (moi par exemple) et sont donc loin des 2700 UI/j que je prenais. Cet article de l’HAS a été réalisé par des experts qui ont étudié la littératures et toutes les études faites dans ce domaine. Bien sur que j’aimerai vous croire et être d’accord avec vous mais il me manque encore assez de preuves pour être convaincu de continuer à prendre mes 3000 voire 4000 UI par jour.
    cordialement

    1. Bonjour Phil52
      Je n’attends pas les preuves pour prendre 4000 UI de ZYMAD car cela peut prendre des décennies.

      Ce qui est certain, c’est qu’il y a plus de risques de santé associés à un trop faible apport de vitamine D que l’inverse.

      Attention à la présence de butylhydroxytoluène dans Adrigyl qui est un additif alimentaire très controversé.

      1. Bonjour Jacqueline,

        Effectivement il y a du butylhydroxytoluène dans l’adrigyl et ça m’inquiète un peu mais j’avais trouvé intéressant cette spécialité car elle permet de prendre la quantité qu’on souhaite par jour (1 goutte = 333 UI) et je ne pense pas qu’il y ait beaucoup de cet antioxydant dont la DJA est je crois de 0.05 mg/kg).
        Cependant, pouvez vous me dire comment vous faites pour prendre 4000 UI de Zymad chaque jour alors que ce médicament n’est que sous forme d’ampoules unique dosées à 80 000 UI et 200 000 UI?
        Merci d’avance
        cordialement

        1. Excusez moi Jacqueline, je viens de voir q’en mai dernier il est sorti un flacon de 10 ml à 10 000 UI avec compte gouttes.
          cordialement

  15. J’attends alors vos références sérieuses qui décrivent des études scientifiques sur un nombre de participants significatifs montrant l’avantage de la vitamine D par rapport à un placebo contre le cancer, les maladies cardio-vasculaires, dyslipidémies, diabète, obésité, maladies infectieuse, troubles de l’humeur, troubles cognitifs, mortalité etc …
    En tout cas depuis que j’en prend suite aux conseils de JYD, je me sens pas mieux, j’ai pris du poids, mon humeur n’est pas bonne, ma glycémie et mon cholestérol ont monté, j’ai des bourdonnement d’oreille. J’en prenais à raison de 8000 UI/j soit 8 gouttes d’Adrigyl. J’ai arrêté.
    cordialement

    1. Bonjour Phil52
      En cas de doute, vous avez fait la bonne chose. Par contre, permettez-moi de poser une question. Est-il possible que quelque chose d’autre dans votre vie affecte votre santé, votre humeur, etc. ?
      Je ne suis pas familier avec le produit Adrigyl mais si je lis la monographie que j’ai trouvé, il semble que 8 gouttes donnent une dose de 2664 UI par jour (333UI par goutte). Loin d’être une dose élevée.
      Pour les références sérieuses, faites une petite recherche sur mon site avec le mot clé vitamine D, vous verrez plusieurs de ces références. Aussi, à la fin de tous mes articles, les références citées sont inscrites et le lien vous mènera vers l’article ou à tout le moins le résumé de cet article.
      Santé!

  16. Il faut enfin noter, à titre accessoire, que l’organisation à laquelle appartiennent les auteurs de cet article du Lancet est soutenue financièrement par une longue liste de laboratoires pharmaceutiques.

  17. Bonjour,

    Ayant des amis médecins dans mon entourage, j’ai appris par eux que le conseil de l’ordre des médecins en France a diffusé récemment en masse l’article du Quotidien du médecin n°9287 du lundi 9 décembre 2013 sur les travaux du Pr Autier et qui s’intitule : »La vitamine D n’est pas le remède miracle promis : La supplémentation remise en question ». On peut lire dans cet article que les résultats exposés par le Pr Philippe Autier (épidémiologiste et connu pour ses multiples travaux sur le Cancer), sont bien différents des messages délivrés ces dernières années vantant les bénéfices d’une supplémentation très large en vitamine D.
    Après avoir lu cet article et je me tourne également vers JYD, j’ai du mal à comprendre pourquoi on continue à croire au mythe de cette vitamine. Je trouve même dangereux les conseils de M. Dionné énoncés sur ce site. En tout cas en France, il s’amorce un réel retour en arrière et un respect des anciennes recommandations de l’ANAES et AFSSAPS.
    Effectivement, il y a peut être beaucoup d’experts qui se sont prononcés et d’encre qui a coulé mais au final peu d’étude vraiment probantes ont été réalisées pour démontrer les bienfaits de la Vitamine D sauf pour les indications prévues initialement.
    Je souhaiterais avoir votre avis et celui de JYD à ce sujet, en tout cas en ce qui me concerne j’arrête dès aujourd’hui la prise de vitamine D.
    Merci de me lire et de me répondre.
    cordialement

    1. Bonjour,

      Voici ce que le site LA NUTRITION qui est un site sérieux a écrit au sujet de cet étude:

       » En fait, il y a plusieurs problèmes avec l’interprétation faite par Autier

      La principale difficulté vient du fait que dans les études d’intervention conduites jusqu’ici, les doses de vitamine D administrées étaient faibles (autour de 400 UI/j). Par exemple, la plus grande étude d’intervention à ce jour était l’étude WHI, et elle pèse bien sûr lourd dans le diagnostic. Or dans cette étude, la dose de vitamine D était typiquement de 400 UI par jour (et pour ajouter à ce biais, près de 60% des participantes ont admis qu’elles n’avaient pas pris les suppléments comme il le leur était demandé). Par comparaison, l’Institut de médecine des Etats-Unis considère (pourtant de manière très conservatrice) qu’il faut se procurer 600 UI par jour, et la plupart des chercheurs du domaine s’accordent pour dire qu’en cas de déficit il faut administrer au moins 2000 UI par jour. »

  18. Bonjour,

    Comme moi je pense que vous avez lu les dernières publications sur la vitamine D et autres. Le Pr Autier publie dans The Lancet en endocrinologie du 8 décembre 2013 une remise en cause des supplémentations en Vitamine D. Le quotidien du médecin titre : La vitamine D n’est pas le remède miracle promis : http://www.thelancet.com/journals/landia/article/PIIS2213-8587%2813%2970165-7/fulltext et http://www.lequotidiendumedecin.fr/information/la-vitamine-d-n-est-pas-le-remede-miracle-promis.
    De manière général on peut lire dans cet article l’effet délétère d’une supplémentation en sélénium, vitamine A et antioxydants au long court entrainant une durée de vie réduite. Que pensez vous de ces récents articles issus de métaanalyses on ne peut plus sérieuses.
    Merci pour vos lumières

    1. Bonjour ou re Bonjour Phil (désolé, je réponds aux commentaires à l’inverse de la chronologie)
      Ce papier du Dr Autier et collaborateur n’est pas une étude, mais plutôt une revue systématique. On voit dans cet article que les références ont été choisies pour étayer la thèse avant le départ. Le fait qu’il cite les recherches sur la vitamine A et le sélénium en est la preuve.
      Il faut faire attention. Ce genre de document, qui semble être impartial, ne l’est pas.
      Pas plus que moi, me direz-vous ? Certes, mais moi, je n’ai pas la prétention d’être complètement objectif. C’est ce que j’explique dans le Qui suis-je ?
      Je cherche des réponses. Et partage mes trouvailles
      Santé!

  19. Bonjour M. Dionne,

    J’ai commencé à prendre 3000 UI/jour de vitamine D il y a un an… et opéré un changement radical dans mon alimentation pour lutter contre un problème de peau chronique (qui s’est effectivement réglé à 90 % au bout de quelques mois de mon nouveau régime… yahooo!). Il y a deux mois, une prise de sang a révélé que mon taux d’oestrogènes était celui d’une femme post-ménopausée. Mes ovaires semblent avoir « fermé boutique » et je n’ai pas encore 30 ans. Je pense bien éprouver des symptômes croissants d’insuffisance oestrogénique depuis 1.5-2 ans, mais je me demande si la vitamine D (qu’on pourrait qualifier d' »anti-oestrogénique ») n’a pas nuit davantage au problème. Je vais cesser ma supplémentation pendant un moment. Histoire à suivre… Je vous voue normalement une confiance presqu’aveugle malgré que je sois extrêmement difficile en matière d’avis médicaux, c’est donc avec une grande perplexité que je prends cette décision, mais bon. Merci, un grand merci pour la qualité de votre travail, je n’en continuerai pas moins de vous lire et de vous recommander avec enthousiasme.

    1. Bonjour Marie,

      La vitamine D à mon avis n’est nullement responsable de votre problème d’insuffisance ovarienne. Je ne suis ni médecin ni pharmacienne pour avancer cette affirmation mais je suis la mère d’une jeune fille de 27 ans qui a éprouvé les mêmes symptômes que vous…

      Elle a pu rétablir efficacement son insuffisance ovarienne par une hormonothérapie bio-identique à dose adéquate selon ses taux d’estradiol et de progestérone révélés par une prise de sang…

      Je vous suggère de lire: « Hormones au féminin » du dre Sylvie Demers aux éditions de l’Homme. Vous apprendriez entre autres que de plus en plus de jeunes femmes de votre âge éprouvent des symptômes d’insuffisance ovarienne.
      Étonnant n’est-ce pas?!

      Bonne chance!

    2. Bonjour Marie
      Des insuffisances ovariennes peuvent apparaitre sans aucun supplément. Vous faites la bonne chose de cesser temporairement la vitamine D pour évaluer, même si le lien de cause à effet est très peu probable. Tenez-moi au courant des résultats de vos recherches.
      Merci pour votre support.
      Santé, bon succès et bonne année 2014

    3. @Marie: vous devriez tester votre thyroïde. La baisse de production des hormones en général est un des effets de l’hypothyroïdie. Avant de sauter directement à la thérapie de remplacement des hormones sexuelles ce serait pertinent de savoir si ce ne serait pas plutôt un problème au niveau des hormones thyroïdiennes afin d’éviter la confusion et de trouver un traitement mieux ciblé.

  20. Bonjour Monsieur Dionne,

    Je viens de lire avec intérêt votre article.

    Aussi, qu’en est-il d’un dosage maximum pour un enfant ?

    J’explique ma question : Par mégarde (erreur sur le dosage de l’ampoule) j’ai administré une dose de 200 000 ui à ma fille de 3 ans, à seulement 3 mois d’intervalle avec la précédente.

    Je suis inquiètes car c’est une très forte dose et son médecin n’en pense pas grand chose.

    J’aurai aussi d’autres questions sur la vitamine D, mais celle-ci me tient le plus à cœur.

    Merci par avance pour votre aide.
    Très bonne journée.

    1. Bonjour Kika
      Il est clair que la dose est particulièrement élevée mais comme vous ne l’avez répétée qu’une fois, il ne devrait pas y avoir de risque.
      Chez une enfant de 3 ans, on peut aller sans risque jusqu’à 2000 UI par jour (peut-être plus). Cette dose correspond à 90 jours X 2000 UI/jours = 180 000 UI aux 3 mois. Donc pas de problème. On préférera rester plus près du 1000 UI par jour à cet âge.
      Je n’ai pas pu répondre plus tôt, mon site me donne des troubles ces temps ci.
      Bonne année 2014.

      1. Bonjour et Bonne Année à vous Monsieur Dionne,

        Merci beaucoup d’avoir répondu à mon questionnement.
        Dans l’intervalle nous avons fait faire un bilan sanguin où son taux de vitamine D était de 270 nmol/L (calcium et phosphore dans la norme à 11 jours de l’administration).

        Aujourd’hui nous surveillons l’évolution, elle semble avoir plus soif qu’à son habitude mais rien d’autre pour le moment.

        Bien à vous,
        Kika

        1. Bonjour Kika
          270nmol/L est très élevé mais pas dramatique.
          Cessez tout apport pour quelques semaines. En faisant un calcul rapide, vous devez attendre environ 1 mois pour que son taux sanguin retombe dans la normale, c’est à dire en bas de 150nmol/L.
          Donc, d’ici à 1 à 3 mois, ne rien donner. Ensuite un apport de 1000 UI par jour (ou l’équivalent sur une période plus longue) sera amplement suffisant.
          Santé!

          1. Bonjour Monsieur Dionne,

            Merci pour votre réponse, tout cela est assez rassurant.

            J’aurai bien une autre question : j’ai lu au détour de différents forum que la vitamine D était à éviter lors d’un syndrome de Gilbert ? Qu’en pensez-vous ?

            Bien à vous,
            Kika

          2. Bonjour Kika
            Le syndrome de Gilbert est une trop grande concentration de bilirubine dans le sang. je ne vois pas comment la vitamine D serait contrindiquée. Surtout qu’un des traitements est l’exposition au soleil ?
            Santé!

          3. Bonjour Monsieur Dionne,

            Merci pour votre réponse, tout cela est assez rassurant.

            J’aurai bien une autre question : j’ai lu au détour de différents forums que la vitamine D serait à éviter lors d’un syndrome de Gilbert ? Qu’en pensez-vous ?

            Bien à vous,
            Kika

  21. Bonjour,
    Par curiosité personnelle, j’ai interrogé un ami médecin – spécialité gériatrie – suite à ton article.
    Voici sa réponse :

    « Rapidement, car peu de temps quelques infos (je m’y connais en vitamine D, c’est un sujet récurrent en gériatrie)

    1) le dosage de la forme active inactive : gros pipeau : on ne dose aujourd’hui que la 1,25OH vitamine D3, donc la forme active.
    L’argumentaire disant qu’on dose la forme inactive relève …..du mensonge ou de la propagande !

    2) le petit paragraphe sur le métabolisme de la vit D : correct

    3) on ne doserais que la réserve : faux !

    4) toxicité : fait connu de longue date : AUCUN cas de surdosage en vitamine D n’a été répertorié. Il faudra des doses faramineuse pour y arriver….

    Plus sérieusement cette vitamine était initialement attribuée au métabolisme du calcium mais on se rend compte progressivement qu’elle a d’autre « vertues » :
    – rôle dans l’immunité
    – rôle possible mais à prouver dans la prévention de certains cancers
    – rôle dans la prévention de l’ostéoporose
    (…)

    Aujourd’hui la discussion se fait non pas sur « faut il donner de la vitamine D » –> OUI IL FAUT EN DONNER après un certain âge et surtout dans les région au nord de Lyon mais la discussion se fait sur « faut il doser la vitamine D chez les personnes âgées ? » –> certains considèrent qu’au prix du dosage (30E) il est plus « rentable » de supplémenter systématiquement toutes les personnes de plus de 70 ans vivant au nord de Lyon….vu que les surdosages n’existent pas…

    Comme tu peux le constater, la propagande avance vite sur le web et on peut vendre un bouquin en racontant n’importe quoi »….

    Espérant ces infos susceptibles de t’aider dans tes recherches,
    Bien cordialement

    1. Bonjour Jean-Louis
      Merci pour tout ceci et le temps pris pour valider.
      Par contre, contrairement au MD, il est vrai (et de plus en plus demandé) qu’on peut doser la vitamine dite de réserve (calcidiol). Le débat est sur l’utilité de cette dernière. La vitamine D dite de réserve a bel et bien des rôles significatifs parce qu’elle peut être transformée en vitamine active dans les cellules cibles, comme les cellules immunitaires etc.
      Merci encore
      Santé!

  22. Pas facile de s’y retrouver… Je prends quelques lignes pour exposer mon cas, et peut-être avoir quelques conseils.
    Début 2010, j’ai commencé a prendre 2000 ui de vitamine D par jour.
    Printemps 2012, j’ai été diagnostiqué d’un cancer du sein. Chirurgies, mastectomie, chimiothérapie, ainsi qu’un cancer hormono-dépendant aux œstrogènes.
    Je prends donc le tamoxifene pour « éliminer » les œstrogènes.
    Ma question: et la vitamine D, je continue d’en prendre ou j’arrête?
    Merci

    1. Bonjour Lise
      Dans votre cas particulier, absolument. La vitamine D a un effet complémentaire au traitement pour éviter les récidives. Donc, oui, continuez.
      Santé!

      1. Bonjour

        Je ne sais pas s’il n’est pas trop tard pour avoir une réponse à ma question :
        J’ai également un cancer du sein hormono-dépendant. Opération, chimio et radioT (ganglions non touchés).
        Par contre, je ne souhaite pas faire l’hormonothérapie. Dois-je prendre de la vitamine D en complément, ou non ?
        Merci bcp pour votre retour !

        1. Bonjour Scherrer
          OUi, Oui, et re Oui.
          Au moins 5000 UI par jour le temps du traitement et ensuite, vous ajusterez. La Vitamine D a plusieurs avantages en plus d’être anticancer, elle sensibilise les cellules cancéreuses au traitement.
          Santé!

  23. Le commentaire du Dr Sylvie Demers me perturbe :elle dit
    « Concernant la toxicité de la vitamine D (les femmes ménopausées qui ne prennent pas d’hormonothérapie féminine sont d’ailleurs les adultes les plus à risque d’intoxication »
    Je suis ménopausée sans THS et je prends 4000 UI de vitamine D par jour ( ZYMA D)donc selon ses dires: je suis à risque d’intoxication?

    1. Bonjour Jacqueline
      Pour avoir évalué la documentation mentionnée par Dr Demers dans son livre, je peux vous dire que vous ne risquez absolument rien. Il faut savoir que Dr Demers est une des grandes spécialistes des hormones bio-indentiques. De ce fait, elle tend à dévaluer toutes les autres options pour améliorer sa santé. Dans bien des cas, les hormones bio-identiques sont véritablement une panacée. Par contre, le soulier ne fait pas à toutes.
      Santé!

      1. Bonjour,

        Merci pour votre réponse très rapide, me voilà rassurée.

        Merci aussi pour le travail que vous faites et de le partager.

        Respects

  24. Bonjour M. Dionne,

    Je trouve toujours difficile de trouver tant de publicité sur le site internet d’un professionnel de la santé. Le conflit d’intérêt me semble flagrant. Je ne doute pas de vos compétences mais de votre indépendance.

    Bon après-midi !

    1. Bonjour Audrey
      Commentaire de bon aloi.
      Par contre, sans prêcher pour ma paroisse, sachez que je ne contrôle pas les publicités sauf pour avoir mis les critères de sélection au début (quelqu’un le fait). De la même façon, les annonceurs n’ont aucun contrôle sur mes dires. Par contre, vous avez tout à fait raison, il peut y avoir apparence de conflit. Mais j’ai 2 questions pour vous :
      Connaissez-vous un seul média qui fonctionne sans commanditaire ? (D’ailleurs, je suis prêt à accueillir toute offre qui m’affranchira de ces contraintes financières)
      Dans le but de fournir autant d’informations, je dois y mettre plusieurs heures par semaine. Pourtant, vous y avez accès gratuitement. Payeriez-vous pour avoir accès à un site d’information ?
      Je suis donc au prise avec cette dichotomie. Survivre et pourvoir au besoin de ma famille
      Merci pour votre commentaire
      Santé!

  25. Étant l’auteure du livre « Le Mythe de la vitamine D : Rétablir la vérité sur les hormones », je suis en complet désaccord avec votre critique. J’apprécie néanmoins votre courage à débattre du sujet. Votre plaidoirie pour discréditer mon livre ici se résume en deux arguments principaux.

    Votre argument no. 1 : Selon vous, le taux sanguin de vitamine D active (somme des taux de calcitriol et d’ercalcitriol) « ne varie presque pas ». De plus, vous dites que les cas de carence en vitamine D active sont très rares parce qu’elles « n’apparaissent qu’associées à des maladies graves comme l’insuffisance rénale ».

    Alors, comment se fait-il que la majorité des gens auraient besoin de consommer des doses importantes de suppléments de vitamine D s’ils sont capables d’avoir un taux sanguin normal de vitamine D active et qui ne varierait presque pas (n’oublions pas que c’est cette forme qui est principalement responsable des actions de la vitamine D)?

    À ceci vous apportez votre argument no. 2 : la vitamine D de réserve (synonyme : calcidiol) se transforme en vitamine D active en bonne partie dans les cellules (pour éviter l’hypercalcémie). Vous ne parlez aucunement de ce qui contrôle la quantité de cette vitamine D active qui sera produite dans les diverses cellules du corps humain.

    Vous affirmez : « Si la concentration en calcidiol [vitamine D de réserve] est insuffisante, la vitamine D ne peut pas se rendre dans toutes les cellules. Elle est transformée en vitamine D active par les reins…» Vous ajoutez : « La vitamine D dite de réserve peut être acheminée sans danger partout. Elle est ensuite transformée à l’intérieur des cellules où elle procure tous les effets qui emballent la communauté scientifique… » Selon vous, pour profiter des bienfaits de la vitamine D, il ne s’agit que d’avoir suffisamment de vitamine D de réserve et le tour est joué! Cette affirmation me semble relever quelque peu de la magie, comme si la vitamine D de réserve se transforme automatiquement en vitamine D active dans les cellules, et ce, de façon optimale à coup sûr! Et bien non!

    Voici ma réplique à vos deux arguments :
    D’abord, contrairement à ce que vous affirmez, le taux sanguin de vitamine D active n’est pas constant. Loin de là! Ce taux peut même varier de manière très importante. Plusieurs hormones jouent un rôle capital dans la détermination du taux sanguin de vitamine D active, particulièrement la parathormone et les hormones sexuelles chez les adultes. Par exemple, en présence d’une diète pauvre en calcium, le taux sanguin de parathormone va s’élever et élever le taux sanguin de vitamine active pour être en mesure de capter davantage de calcium de la diète. Aussi, il est primordial de savoir que le taux sanguin d’estrogènes est un déterminant majeur du taux sanguin de vitamine D active chez les femmes (chez les hommes, la situation est un peu plus complexe). Les estrogènes augmentent notamment l’enzyme responsable de la transformation de la vitamine D de réserve en vitamine D active tant dans les vaisseaux sanguins que dans plusieurs types de cellules du corps humain.

    Donnons un exemple concret : Chez une de mes patientes, son taux sanguin de vitamine D active était de 80 pmol/l durant la première phase de son cycle menstruel, et ce taux a doublé lors de la deuxième phase de son cycle menstruel (il est passé de 80 à 164 pmol/l). Lors de la deuxième phase du cycle menstruel, les ovaires produisent environ deux fois plus d’estrogènes. De même, dans une étude faite chez des Saoudiennes, les chercheurs ont observé que le taux sanguin de vitamine D active a presque quintuplé au cours de la grossesse (passant de 69 à 333 pmol/l). De manière parallèle, le taux sanguin d’estrogènes augmente tout au long de la grossesse.

    En réalité, le déficit en vitamine D est rare dans la population adulte occidentale parce que nous sommes capables de faire une quantité adéquate de vitamine D active malgré des taux très faibles de vitamine D de réserve (en l’absence d’insuffisance rénale – car le rein est le site majeur de transformation de la vitamine D de réserve en vitamine D active). En-dehors de l’insuffisance rénale, des chercheurs ont observé que les personnes ayant un déficit en vitamine D active avaient un taux sanguin de vitamine D de réserve inférieur à 10 nmol/l. De manière concordante, le seul problème de santé clairement identifié à un déficit en vitamine D chez l’adulte – soit l’ostéomalacie – est rencontré chez des gens ayant des taux de vitamine D de réserve inférieur à 10 nmol/l (exception faite des personnes souffrant d’insuffisance rénale). Selon Statistique Canada, le taux sanguin moyen de vitamine D de réserve chez les Canadiens âgées de 6 à 79 ans est d’environ 67,7 nmol/l. On est donc très loin du compte!

    Tel que démontré dans mon livre, l’analyse de l’ensemble des résultats des études cliniques sur les suppléments de vitamine D est très décevante tout simplement parce que la majorité d’entre nous n’en manquons pas. Actuellement, aucun des bienfaits attribuables aux suppléments de vitamine D n’est démontré scientifiquement chez les adultes (chapitre 2).

    Comme vous le savez, ce n’est pas la vitamine D de réserve qui est responsable de la majorité des actions de la vitamine D, mais bel et bien la vitamine D active. Contrairement à ce que vous laissez supposer, le taux de vitamine D active dans les cellules n’est pas fonction du taux de vitamine D de réserve (parce que la grande majorité d’entre nous ne manquons pas de vitamine D), mais plutôt d’hormones qui vont contrôler la quantité de vitamine D active produite dans chacune des cellules selon leurs besoins spécifiques. La vitamine D active est une hormone qui agit sous le contrôle d’autres hormones, particulièrement les hormones sexuelles et la parathormone chez les adultes. La vitamine D active n’est pas une hormone maître : son rôle est de moduler les apports en calcium sous le contrôle d’hormones telles les estrogènes qui sont d’une importance capitale pour la santé humaine (même chez les hommes). Prendre davantage de vitamine D n’augmentera pas votre taux de vitamine D active dans vos cellules!

    Pour montrer qu’il existe des études « cliniques » « convaincantes », vous rapportez les résultats d’une seule étude. Cette étude a été réalisée chez des femmes âgées de 18 à 22 ans et qui ont pris des doses hebdomadaires de vitamine D allant jusqu’à 28 000 UI (soit 4000 UI par jour) pendant 4 semaines. Les chercheurs ont observé une association entre un taux plus élevé de vitamine D de réserve et des taux de progestérone et d’estrogènes plus faibles (diminution de 10% pour la progestérone et de 3% pour les estrogènes pour chaque augmentation de 10 nmol/l de vitamine D de réserve). D’abord, portons un commentaire général concernant la validité des résultats : comme les valeurs des taux d’hormones féminines varient beaucoup d’un jour à l’autre lors de la deuxième phase du cycle menstruel et que les prélèvements ont été faits entre 1 et 14 jours avant le début des règles, il est quelque peu précipité de porter un jugement définitif sur la validité des résultats. D’autres études sont nécessaires pour les confirmer. Ensuite, il s’agit d’une étude d’association – et non d’une étude clinique – associant un taux sanguin plus élevé de vitamine D de réserve et des taux plus faibles d’hormones féminines. Mais supposons que ces observations soient valides, qu’est-ce que cela peut bien signifier? Dans une petite étude chez des Caucasiens âgés de 20 à 34 ans, des chercheurs ont observé que l’administration de vitamine D de réserve chez des gens obèses abaissait leur taux sanguin de vitamine D active (alors que ce taux restait inchangé chez les personnes ayant un poids normal). On peut légitimement se demander si les personnes ayant vu leurs taux hormonaux s’abaisser suite à la prise de suppléments avaient un surplus de poids (parce que la vitamine D active produite par notre corps stimule la production d’estrogènes). Une autre hypothèse est que des taux élevés de vitamine D de réserve puissent avoir un effet néfaste sur la fonction ovarienne. Cela serait grave car les hormones féminines sont essentielles à une bonne santé (pensons seulement à la santé osseuse et cardiovasculaire des femmes) ainsi qu’à la reproduction humaine. Il est bien connu que « trop de quelque chose peut être nocif ». Par exemple, dans une étude clinique menée auprès de 9440 personnes, une injection intramusculaire annuelle de 300 000 UI de vitamine D2 pendant plus de 3 ans a entraîné une augmentation de 49% du nombre de fractures de la hanche, donc un effet contraire à celui voulu! Mais je crois plutôt que l’explication est ailleurs, et que les femmes qui produisent moins d’hormones féminines (ou, de façon plus grave, ont une insuffisance ovarienne) accumulent davantage la vitamine D de réserve, car elles en utilisent moins. C’est ce que j’ai observé chez mes patientes. En effet, les estrogènes ont besoin de la vitamine D de réserve à la fois pour leur propre synthèse et à la fois pour leurs actions multiples. De plus, pour produire de la progestérone, les ovaires doivent ovuler, et pour ovuler, ils doivent d’abord produire de très grandes quantités d’estrogènes qui vont nécessiter davantage de vitamine D de réserve. Bref, il n’est pas question ici d’une « étude convaincante » ni « d’une étude clinique » mais il s’agit plutôt d’une étude d’association qui ne prouve nullement que les suppléments de vitamine D procurent des bienfaits.

    Il est capital de savoir que la vitamine D active (dont le taux, je le répète, n’augmente pas avec les suppléments de vitamine D) augmente la production d’estrogènes et de progestérone dans les ovaires – et non le contraire! Dans mon livre, nous explorons les liens intimes et avouons-le, fascinants, entre les estrogènes et la vitamine D. Les deux agissent de manière synergique : les estrogènes augmentent la production de vitamine D active (ainsi que le nombre de récepteurs de la vitamine D) et la vitamine D active augmente la production d’estrogènes (et possiblement le nombre de récepteurs α des estrogènes) (chapitre 3). La vitamine D est un outil raffiné entre les mains des estrogènes (chapitre 4). (Peu de gens savent que les estrogènes sont les hormones qui exercent le plus de fonctions chez l’humain.) Comme je dis souvent, si vous aimez la vitamine D, vous n’avez pas le choix d’aimer les estrogènes! Les estrogènes sont les hormones de la vie par excellence, et dans mon livre, je leur rends un fier hommage. Je considère qu’il n’y a actuellement pas d’épidémie de déficience en vitamine D chez les adultes dans les pays nordiques mais plutôt une épidémie de déficience en estrogènes. À mon sens, les bienfaits attribuables à la vitamine D sont en réalité bien souvent attribuables aux estrogènes.

    Saviez-vous que les Caucasiens (personnes à peau blanche) vivant à des latitudes nordiques, comme le Canada, ont un taux sanguin moyen de vitamine D de réserve plus élevé que les personnes indigènes vivant à l’équateur?

    En terminant, votre titre est incorrect. Il aurait plutôt fallu écrire : Les bienfaits des suppléments de vitamine D : un mythe?

    Cordialement,
    Dre Sylvie Demers, M.D. Ph.D.
    Médecin clinicienne-chercheure, biologiste et docteure en médecine expérimentale (génétique moléculaire humaine)
    http://www.drdemers.com

    P.S. à titre informatif: La majorité des cellules du corps humain possèderaient des récepteurs nucléaires de la vitamine D. Les récepteurs membranaires de la vitamine D ont été découverts plus récemment, et rien n’indique, comme vous l’affirmez, qu’ils se trouvent dans des cellules différentes de celles qui possèdent les récepteurs nucléaires. De plus, les récepteurs nucléaires ne sont pas des récepteurs situés dans la membrane des noyaux. Les récepteurs nucléaires peuvent se retrouver dans le cytoplasme ou dans le noyau des cellules et peuvent agir, lorsque liés à leur ligand (telle une hormone), dans les gènes (situés dans le noyau) qui possèdent des sites de liaison spécifiques pour ces récepteurs.
    P.S.S. Concernant la toxicité de la vitamine D (les femmes ménopausées qui ne prennent pas d’hormonothérapie féminine sont d’ailleurs les adultes les plus à risque d’intoxication, et ce, de manière encore plus importante si des suppléments de calcium sont ajoutés), je vous invite à lire mon chapitre 5 ainsi que la page 222. Bonne lecture!

    1. Merci Dr Demers pour ce commentaire.
      Je dois avouer que, malgré l’argumentation, vous ne m’avez pas convaincu. Selon mes recherches, il y a bel et bien un rôle de cette vitamine que vous mentionnez de réserve. Par contre, votre analyse de ma réponse est correcte en ce qui concerne la référence trop préliminaire. Cependant, les variations de la vitamine D active que vous décrivez sont très souvent à l’intérieur des normales.
      Je suis tout à fait conscient que le rôle des hormones est beaucoup plus complexe et inter-relié. Rien n’agit en silo dans notre organisme.
      Vous avez aussi raison quand vous affirmez que les estrogènes jouent un rôle clé et que la majorité des femmes ont tort d’avoir peur de la prise d’hormonothérapie correctement prescrite. Par contre, qu’en est-il des hommes ? des femmes plus jeunes ? des enfants ?
      Qu’en est-il du rôle de la vitamine D dans la production des cathélicidines ?
      Bref, un débat qui est loin d’être clair ni même proche d’être terminé.
      Merci encore pour votre implication.
      Jean-Yves Dionne

    2. Bonjour,

      Ayant des amis médecins dans mon entourage, j’ai appris par eux que le conseil de l’ordre des médecins en France a diffusé récemment en masse l’article du Quotidien du médecin n°9287 du lundi 9 décembre 2013 sur les travaux du Pr Autier et qui s’intitule : »La vitamine D n’est pas le remède miracle promis : La supplémentation remise en question ». On peut lire dans cet article que les résultats exposés par le Pr Philippe Autier (épidémiologiste et connu pour ses multiples travaux sur le Cancer), sont bien différents des messages délivrés ces dernières années vantant les bénéfices d’une supplémentation très large en vitamine D.
      SAprès avoir lu cet article et je me tourne également vers JYD, j’ai du mal à comprendre pourquoi on continue à croire au mythe de cette vitamine. Je trouve même dangereux les conseils de M. Dionné énoncés sur ce site. En tout cas en France, il s’amorce un réel retour en arrière et un respect des anciennes recommandations de l’ANAES et AFSSAPS.
      Effectivement, il y a peut être beaucoup d’experts qui se sont prononcés et d’encre qui a coulée mais au final peu d’étude vraiment probantes ont été réalisées pour démontrer les bienfaits de la Vitamine D sauf pour les indications prévues initialement.
      Je souhaiterais avoir votre avis et celui de JYD à ce sujet, en tout cas en ce qui me concerne j’arrête la prise de vitamine D.
      Merci de me lire et de me répondre.
      cordialement

      1. Bonjour Phil52
        En ce moment, il y a 2 clans. Un qui affirment que les études ne sont pas suffisantes pour recommander la prise de vitamine D. L’autre qui dit le contraire que les études, malgré le fait que les étuds d’interventions soient manquantes en partie, sont suffisamment éloquente. D’ailleurs quand on analyse la somme des études en particulier quand on regarde la pharmacologie (ou la physiologie) de la vitamine D, on s’aperçoit qu’il y a une logique derrière le fait de recommander de maintenir un taux sanguin élevé. Ne serait-ce que pour prévenir et même renverser la sclérose en plaques.

        Que la vitamine D ne soit pas une panacée, alors d’accord. Elle ne remplace pas les bonnes habitudes de vie. À mon avis, le plus gros problème de la vitamine D est le fait qu’elle soit en vente libre. Pour l’establishment médicale, l’autotraitement est une hérésie.
        Enfin, ce site, mon site, n’est qu’une source d’information parmi tant d’autres. Il ne remplace pas le jugement personnel ni le sens critique.
        Merci Phil pour votre commentaire et votre discussion. Même si nous ne sommes pas d’accord.
        Santé!

  26. Bonjour

    Il y a toujours un médecin qui vient contredire une étude
    par rapport à une autre, et pour le novice c’est difficile.
    C’est pareil pour le ths, c’était mauvais il n’y a pas si longtemps, et puis avec les hormones bio identiques c’est merveilleux!
    Pareil pour la vitamine D, j’étais carencée depuis que j’en prends, je vois la différence, et là on nous dit que non les gens ne peuvent pas être carencés, que cela relève du mythe.
    Or on sait que chez des patients cancéreux  » tous  » ont un taux de Vitamine D très bas.
    C’est pareil pour tout, une étude viendra contredire une autre et ainsi de suite….

  27. Merci pour cet article. Exposition des bras et des jambes 5 à 10 minutes au soleil est-elle efficace faite à l’intérieur de la maison durant les saisons d’automne et d’hiver.
    Merci de votre avis.

    1. Bonjour Danielle
      Non, pas du tout. La vitamine D est produite par la peau lorsqu’elle est soumise aux rayons ultra violets B qui nous parviennent uniquement l’été (fin mars à septembre) entre 10h et 14h. De plus, les vitres de nos maisons filtrent une bonne partie des UV, entre 50 et 95% selon la qualité des vitres.
      Santé!

  28. Monsieur Dionne,

    Si on administrait des doses de vitamine D à des jeunes hommes de 18-22 ans équivalentes à celles que les chercheurs ont administré à ces jeunes femmes du même âge pendant 4 semaines, verraient-ils leur taux de testostérone s’abaisser de la même façon que les taux d’estrogènes et de progestérone?

    Pas sûre que ces jeunes gens apprécieraient…

    Quoi qu’il en soit, la vitamine D prise par le soleil, dans l’alimentation, oui, pour la santé, pour l’absorption du calcium, pour renforcer le système immunitaire, j’en suis convaincue… mais la prise massive de cette vitamine en supplément qu’on achète en pharmacie et qui n’est certainement pas « naturelle », moi je préfère m’en abstenir.

    1. Bonjour Catherine
      J’admets que cette étude sur le lien entre la vitamine D et les hormones est curieuse. Les chercheurs cherchaient (et cherchent toujours) à élucider le lien entre les taux élevés de vitamine D, suppléments selon les études cliniques ou soleil selon les études d’observation, et la réduction des cancers hormonaux dépendants. Ils ont basé leur thèse sur des études animales qui montrent que la carence sévère de vitamine D affecte la fertilité et cause un déséquilibre important entre les hormones stimulantes des ovaires (LH) et les hormones sexuelles qui deviennent erratiques et plus élevées. De plus on sait que les taux de ces mêmes hormones trop élevés font partie des facteurs de risques des cancers.
      Bref, cette étude est incomplète au dire même des auteurs mais elle a le mérite de montrer un effet significatif dans une population autre que les femmes ménopausées.
      Votre point de vue est tout à fait valide et la science n’a pas fini de chercher, encore moins de trouver.
      merci pour votre commentaire.
      Santé!

  29. Merci Jean-Yves pour cet excellent article qui, je suis certaine, est bien documenté à voir les références et l’Expérience…

    petite question : je prends JAMP vit D 10,000 ui une fois semaine, bien mais je me questionne que le D3 ? prescription du méd.

    dois-je l’acheter en vente libre ?

    Merci et bonne continuation, c’est toujours un plaisir de vous lire…

    C.L.

    1. Bonjour Claudette
      la D3 peu importe la forme est la meilleure vitamine D à prendre. Vous pouvez vous permettre d’augmenter la dose puisque 10 000 UI par semaine correspond à 1400 UI par jour.
      Santé!

  30. Il y en a toujours pour semer des doutes.
    Je suis la preuve que les produits naturels sont un bien pour la santé
    Je suis solide comme un roc même à 74 ans, même si je suis diabétique.
    Aujourd’hui, je voudrais vous informer de ce que personne ne poarle, pharmaciens, docteurs autres parce quIls n’ont pas lu ou vécu l’expérience.
    Saviez-vous que nos athlètes olympiques, et surtout nsochevaux de courses, ma passion, ne sont vitaminés maintenant qu’avec les produits naturels.
    Plusieurs sociétés se sont spécialisées dans le domaine équin avec une grande réussite.
    Un ensemble de produits pour chauqe malaise, et la réussite est là
    Les chevaux vont plus vites, la santé est meilleure, aucune réaction mauvaise, et les meilleurs gagnants sont sous ces produits fabuleux.
    Alors poourquoi, ces produits ne seraient ils pas fabriqués, exploités par les pharmacies, connus des médecins? ?
    Évidemment que la vitamine D/ fait partie de la liste de produits.

    Un jour peut-être car présentement, le premier à convaincre serait le gouvernement au détriment des pharmaceutiques.

    Mercie encore une fois pour votre étude sur la D3

  31. Monsieur Dionne,

    Je vous cite: « Ils ont donné à des jeunes femmes de 18-22 ans des doses hebdomadaires allant jusqu’à 28 000 UI de vitamine D durant 4 semaines…Ils ont constaté que plus la vitamine D circulante est élevée plus les taux d’estrogène et de progestérone sont bas… Ils concluent qu’un des mécanismes possibles contre des cancers hormondépendants serait cette réduction des hormones circulantes. »
    Je suis estomaquée d’apprendre qu’un taux élevé de nos hormones féminines puisse être dangereux au point de favoriser des cancers. Lorsqu’une femme est enceinte et que ses taux d’hormones sont extrêmement élevés dois-je comprendre qu’elle serait en danger?
    Madame Laliberté qui écrit dans un message précédent qu’elle a eu des taux d’oestrogènes bas avec des cycles menstruels très longs voire absents pendant les années qu’elle a pris une dose importante de vitamine D/ jour, a bien raison de tenter d’améliorer sa santé par elle-même…
    Je crois même que nos hormones féminines nous protègent et que lorsqu’on en manque les problèmes commencent…

    Quant à la vitamine D, je m’interroge encore…

    1. Bonjour Catherine
      Comme je vous le mentionne dans l’autre réponse, cette étude apporte plus de questions que de réponses. Toujorus est-il qu’elle va dans le sens contraire des affirmations de Dr Demers.
      Je garde l’oeil ouvert pour de meilleures explications.
      La grossesse est un cas particulier où, vous avez raison, les hormones sont à des taux très élevés et pour cause. il se passe des changements plus qu’importants. Changement qui, s’il n’y avait pas de bébé et une limite dans le temps, seraient pathologiques.
      Je suis loin d’avoir toutes les réponses et comme je le mentionne dans la présentation du site, je cherche et continue de chercher pour mieux comprendre.
      Merci de vos commentaire et de votre support
      Santé!

  32. On se souvient qu’à une époque pas tellement lointaine les gens prenaient de l’huile de foie de morue, qui contient de la vitamine A et D. Cette mode s’est estompée peu à peu et maintenant, on revient avec la vitamine D chimique. Donc, nos ancêtres savaient quelque chose d’important pour leur santé.

    On devrait donc revenir à cette tradition hivernale, en utilisant l’huile de foie de flétan qui se digère plus facilement.

    1. Bonjour Louis
      Je suis presque d’accord à un point près. La dose de vitamine A peut être très élevée, trop élevée et causer de la toxicité.
      À prendre avec modération
      Santé!

  33. Des chercheurs ont voulu vérifier un mécanisme possible de la vitamine D contre le cancer du sein. Ils ont donné à des jeunes femmes âgées de 18-22 ans des doses hebdomadaires allant jusqu’à 28 000 UI (soit 4000 UI par jour) durant 4 semaines. Ils ont constaté que plus la vitamine D (calcidiol) circulante est élevée, plus les taux d’estrogènes et de progestérone sont bas. –

    Peut on dire que la vitamine D est un puissant anti-aromatase?

    1. Bonjour Jacqueline
      C’est une des thèses exprimées par les chercheurs. par contre, je ne crois pas que ce soit un effet puissant, physiologique, peut-être. Il faut attendre une meilleure démonstration.
      Merci pour votre intuition.
      Santé!

  34. Bonjour,
    Il y a des experts qui conseillent la prise de vitamine D+k2 au lieu de vitamine D seule. Qu’en pensez-vous? Personnellement je prends 4000 UI d’octobre en mai et ce depuis au moins 6 ans. récemment j’ai testé mon taux de vitamine D dans le sang et il est à 100 ng/L, ce qui est d’après plusieurs études consultées, un taux optimum

    1. Bonjour Laurence
      Oui, Mercola par exemple est un de ces apôtres de cette combinaison. Je ne suis pas sûr que la vitamine K (K1 ou K2) mérite d’être supplémenté. Elle est primordiale mais l’apport alimentaire peut grandement excéder l’apport en supplément. Par exemple Santé Canada ne permet que 90mcg alors qu’une tasse d’Épinard cuit en contient près de 900. Donc mangeons des aliments verts en quantité et la K sera suffisante. Si vous vous souciez de la transformation de K1 à K2, sachez que vous bactéries intestinales si elles ont suffisamment de K1 vous donnerons de la K2 bien amplement. Au mieux pour encourager cette transformation, consommez des probiotiques.
      Santé!

  35. Juste merci pour vos précisions, j’ai confiance dans votre impartialité vous n’avez rien à vendre comme certains…..
    Vous prenez aussi le temps de répondre aux commentaires quand c’est nécessaire……..

  36. Bonjour M. Dionne!

    merci beaucoup d’avoir pris le temps de lire cet ouvrage, je suis ravie de connaître votre opinion sur le sujet.

    L’étude que vous citez à propos des jeunes femmes âgées de 18-22 ans a qui l’on a administré des doses hebdomadaires allant jusqu’à 28 000 UI (soit 4000 UI par jour) durant 4 semaines m’amène à me questionner sur mon cas; je prends 1000UI /jr de Vit.D3 d’octobre à avril depuis quelques années. J’ai un taux d’oestrogènes (LH et FSH)bas, voir très bas, causant ainsi des cycles menstruels très longs, qui ont même été absents pendant quelques années. Je suis au début de la trentaine et je me demande si ma prise de Vit.D n’influence pas à la baisse mes taux d’hormones sexuelles. Je comprends biensûr que ce n’est pas l’unique cause, mais voilà qui m’amène à me questionner. Suite à quelques petits suivis médicaux décevants, je tente désormais d’améliorer ma santé par moi-même le plus possible. Merci de me donner votre avis et Santé!
    Mme Laliberté

    1. Bonjour L. Laliberté
      Comme cette étude n’est que préliminaire, je me demande si on ne pourrait pas, dans votre cas, jouer la « paradoxale ». Je m’explique. Vos taux hormonaux bas sont certainement bien antérieurs à la prise de vitamine. Comme un des mécanismes proposé serait une action « normalisatrice » de la pituitaire, Il se pourrait que la vitamine D n’agisse pas en baissant mais plutôt en normalisant. Voici ma suggestion : pourquoi ne pas essayer 2 choses.
      1- 3 000 UI par jour de vitamine D
      2- une alimentation pauvre en sucre.
      Faites l’essai quelques mois. Vous verrez. Tenez-moi au courant.
      Santé!

      1. Merci pour votre réponse. Oui, mes taux hormonaux bas sont antérieurs à ma prise de Vit D. Je vais essayer vos suggestions (1000UI matin, midi et soir). On m’a aussi parlé d’augmenter mon taux de gras corporel (117lbs/5’3″). Je fais des traitements d’acupuncture; j’ai vu une diminution de la durée de mon cycle. J’ai aussi commencé à prendre du Vitex (Chast tree), en teinture mère.

        on verra bien!
        Santé à vous de même!

      2. Bonjour M. Dionne,

        je veux simplement vous donnez quelques nouvelles: ça fera bientôt 3 mois que je prends 3000 UI/jr, je n’ai malheureusement pas vu de changement au niveau de mes cycles menstruels, qui sont toujours longs et irréguliers (de 40 à 50 jours).

        Je vais cesser la supplémentation pour les 3 prochains mois.

        Bonne année 2014, continuez votre bon travail!

        1. Bonjour Mme Laliberté
          La Dr Demers que je cite dans l’article vous dirait que la vitamine D ne remplace pas les hormones. Elle a raison. Il serait sage d’avoir une évaluation à ce niveau.
          Santé!

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée.

*

Pour vous, je garde un pied dans la science et l’autre dans le gros bon sens.