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Vous avez peut-être entendu le pharmacien Olivier Bernard, chroniqueur à l’émission matinale Salut, Bonjour!, affirmer que le sucre ne stimule pas les enfants, que ce sont les situations (Halloween, fêtes d’enfants, etc.) qui les excitent et les stimulent.

Tout comme ce pharmacien, les documents officiels et autres dépliants sur les troubles de l’attention mentionnent que le sucre n’est pas impliqué dans le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH). Même si l’effet du sucre sur le comportement des enfants est connu des parents, son effet sur les hyperactifs est controversé. Pourtant, plusieurs études rapportent un lien entre la quantité de sucre dans l’alimentation et les troubles de comportement. Déjà en 1980, une étude démontrait que le sucre augmente le comportement hyperactif, agressif et destructeur.(1)

Sur quoi se basent ceux qui nient l’effet du sucre sur le TDAH?

La plupart des sources qui nient l’effet du sucre citent l’étude de Wolraich et collaborateurs pour montrer que le taux de sucre de l’alimentation n’est pas en cause dans l’hyperactivité. Il faut savoir que, dans cette étude, la quantité de sucre ingérée par le groupe contrôle était de 5,3 cuillérées à thé par jour pour des enfants de 6 à 10 ans! Peut-on vraiment parler d’un groupe contrôle? Qui plus est, dans leurs remerciements, les auteurs mentionnent une gratitude particulière envers General Mills, Coca-Cola, PepsiCo, et Royal Crown.(2) Il n’est donc pas difficile d’y déceler un certain biais…

Le sucre, pire chez les hyperactifs

Dans une étude importante, Langseth et Dowd ont constaté que 74% des hyperactifs manifestent une réponse anormale à une hyperglycémie provoquée.(3) D’ailleurs, ces résultats vont de pair avec les constatations de Jane Jory, PhD nutrition de Guelph, qui a observé une carence en chrome et une intolérance au glucose (hypoglycémie / hyperglycémie) chez les hyperactifs.(4)

Exit le néfaste food

Bien sûr, il n’y a pas que le sucre qui affecte les hyperactifs. Plusieurs auteurs s’entendent pour dire que ces derniers seraient sensibles à des additifs alimentaires, des colorants, des saveurs et des agents de conservation de même qu’à des salicylates et des benzoates.(5-7) La tartrazine, ce colorant alimentaire jaune, est bien documenté pour perturber l’attention et le comportement.(8)

Comme les aliments industriels (néfaste food) sont généralement bourrés de sucre ET de colorants et autres additifs alimentaires (pensez aux Froot Loops et Mr Freeze de ce monde – contiennent-ils autre chose que du sucre et des additifs?!?), la question de savoir s’il faut couper le sucre ou les additifs est, dans bien des cas, purement rhétorique. Il faut, d’abord et avant tout, couper le néfaste food. (Au sujet des déjeuners sucrés, lisez aussi Un Jos Louis* pour déjeuner? et Une poursuite contre Nutella)

Finalement, l’alimentation est le pilier de la santé, tant pour nos enfants que pour nous-même. Si votre enfant n’est pas hyperactif, il sera probablement moins sensible à l’effet stimulant du sucre et autres additifs. Par contre, l’effet du sucre sur la santé en général et sur le risque d’obésité, de diabète, de maladies cardiovasculaires et autres n’en sera pas moins présent.

Autres articles sur le TDAH :

Si le TDAH vous intéresse

Ne manquez pas mon Concentré de santé « Trouble de l’attention et hyperactivité » sur https://academie.apothicaire.ca

Vous y apprendrez:

  • Les divers facteurs de risque et les aggravants du TDAH
  • Le sucre : coupable ou pas? Pourquoi?
  • Les complications et troubles associés
  • Les médicaments : une bonne solution?
  • Que faire quotidiennement pour prévenir et améliorer
  • Les aliments à éviter et ceux à favoriser
  • Les produits naturels utiles
  • Et bien plus!

Références

  1. Prinz RJ, Roberts WA, Hantman E, et al. Dietary correlates of hyperactive behavior in children. J Consult Clin Psychol 1980;48:760- 769.
  2. Wolraich ML, Lindgren SD, Stumbo PJ, Stegink LD, Appelbaum MI, Kiritsy MC. Effects of diets high in sucrose or aspartame on the behavior and cognitive performance of children. N Engl J Med. 1994 Feb 3;330(5):301-7. PubMed PMID: 8277950. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/8277950
  3. Langseth L, Dowd J. Glucose tolerance and hyperkinesis. Fd Cosmet Toxicol 1978;16:129- 133.
  4. Jory J. Thèse de doctorat en nutrition, Université de Guelph, Ontario Canada, Communication personnelle.
  5. Feingold BF. Introduction to Clinical Allergy. Springfield, IL: Charles C. Thomas; 1973.
  6. Feingold BF. Why Your Child is Hyperactive. New York, NY: Random House; 1975.
  7. McCann D, Barrett A, Cooper A, et al. Food additives and hyperactive behaviour in 3-year-old and 8/9-year-old children in the community: a randomised, double-blinded, placebo-controlled trial. Lancet. 2007 Nov 3;370(9598):1560-7.
  8. Rowe KS, Rowe KJ: Synthetic food coloring and behavior: A dose response effect in a double-blind, placebo-controlled, repeated-measures study. J Pediatr 135:691-698, 1994.

22 commentaires

  1. Bonjour ,
    L’auteur de « Pure,white and deadly » , J. Yudkin rapporte des recherches faites sur des souris où on constate que celles nourries au sucre raffiné ont des petits (eux aussi nourris de sucre raffiné) qui survivent à 53 % et en très mauvaise santé alors que ceux nourris de sucre brut survivent à 90% sans les problèmes de santé des premiers. Les chercheurs ont découvert que le sucre brut( du type « raw muscovado sugar ») contenait des sels minéraux qui expliquait ces résultats différents. Malgré ce côté positif, il ne recommande pas l’usage du sucre.
    A la question  » le TDAH est-il causé par le sucre ou une alimentation carencée, j’apporterai à cela mon expérience d’hypoglycémie. Si je mange une délicieuse brioche riche en farine blanche (peu de fibres) et en cassonade , la réaction hypoglycémique arrive dans l’heure qui suit environ. Pourtant, si j’accompagne cette même pâtisserie d’une protéine, il n’y a aucune réaction hypoglycémique (qui présente une ressemblance avec le TDAH par son côté excitabilité, irritabilité) parce qu’il est ralenti par les protéines et les fibres.
    Mes conclusions sont que 1e) le sucre est essentiel pour l’organisme mais néfaste dans sa forme raffinée et en trop grande concentration; 2) bien que chaque personne ait une génétique qui amène une réponse différente au sucre, les enfants ont un organisme beaucoup plus sensible à l’environnement alimentaire ou autre.Que ce soit pour le sucre ou les pesticides, l’organisme d’un enfant montre une sensibilité infiniment plus grande que celle d’un adulte, (pensons aux cas de leucémie chez les enfants statistiquement plus fréquents près des terrains de golf) ce qui en fait un révélateur d’une valeur inestimable.
    3) je suis malheureusement de plus en plus sceptique face aux conclusions des recherches car il y a trop d’interférence des compagnies qui les subventionnent et orientent les résultats en leur faveur. Si les compagnies devaient payer des impôts , la subvention viendrait d’un pourvoyeur neutre, le gouvernement, et les chercheurs pourraient nous livrer les résultats réels de leurs recherches. Nous sommes loin de cet idéal quand on songe que le libre marché mondial actuel permet aux multinationales de dicter leurs politiques aux gouvernements nationaux.
    Céline Bourget

  2. Bonjour Jean-Yves,

    Je viens de découvrir ton blog que je trouve super enrichissant à tous les niveaux incluant tous les commentaires des internautes…

    Maintenant concernant les sucreries raffinées et l’hyperactivité, je pense que beaucoup de recherches ont été faites à ce niveau, sans toutefois être divulguées même si aujourd’hui, on commence à en savoir un peu plus sur ces études.

    En même temps, il ne faut pas oublier que ce sont les autorités gouvernementales et pharmaceutiques qui gouvernent le monde surtout que je me souviens d’avoir lu que la compagnie (sans la nommer) fabriquait les vaccins pour bébés et le ritalin aussi. C’est ce que j’appelle « je crée un problème et j’apporte la solution ». $anté,$anté…

    Comme tu dis, il y a bien d’autres facteurs à prendre en considération… même si le sucre raffiné est à bannir totalement et surtout de consommer les fruits ou dessert santé après les repas parce que ce sont ceux qui se digèrent le plus vite.

    Probablement que nous sommes à l’aube d’une nouvelle prise de conscience globale au niveau de la santé tout en espérant que ceci se propagera…

    1. Bonjour Louise,
      Le seul fait de mentionner ton histoire de vaccins élimine malheureusement toute crédibilité à ton commentaire. C’est dommage qu’ainsi bien des gens tentent de propager leurs connaissances erronées acquises d’autres propagandistes sans aucun fondement scientifique. Comme on dit: « C’est pas parce que tu y croit que c’est vrai! »

      1. En réponse @ Benoît

        Désolée Benoît de te décevoir à nouveau mais c’est suite à une recherche personnelle que j’ai découvert que les cies qui fabriquaient les vaccins lors de la vaccination de la H1N1, fabriquaient également le Ritalin. Je te propose simplement de faire une recherche sur internet en écrivant Ritalin et voir qui est le fabriquant. Tu pourras te rendre compte que ce sont les mêmes cies qui fabriquent les vaccins

        Quant à ma crédibilité, je me fie aux sites des fabricants… 😉

        Louise

        P.S. Désolée Jean-Yves de déborder du sujet ;-( surtout que j’aime beaucoup tes sujets et tes réflexions… +++

        1. Bonjour Louise
          J’aime bien quand les lecteurs échangent entre eux. Même si ça ne va pas plus loin. Au moins des idées sont émises. Et entre vous et moi, concernant la propagande, les anglais ont un adage : « don’t pick a fight with someone that buys ink by the barrel »
          À bon entendeur …
          Santé!

          1. Bonjour Jean-Yves,

            Je suis vraiment désolée d’avoir créé une polémique sur le sujet… snif, snif. Surtout que je considère ton site comme un amalgame de recherches « confirmées » ou « infirmées » incluant les commentaires.

            Contrairement à ce que tu penses à propos des lecteurs qui échangent entre eux, ils sont beaucoup plus nombreux que tu ne le crois…

            Comme tu dis, des idées sont émises… et le reste appartient à chacun de choisir ce qui est bon pour son corps et sa santé via tes chroniques…ou bien de choisir d’autres options.

            Longue vie à ton site… ☼

            Louise

  3. Ma formation de nutritionniste, sans avoir lu les dernières études sur ce sujet… est que le sucre ne cause pas l’hyperactivité qui à mon avis, serait causé davantage par des carences nutritionnelles. Une alimentation riche en sucre (calories vides) est plus propice d’être carencée en chrome, magnésium, complexe B et autres… qui selon moi serait responsable du TDAH. Un enfant qui déjeune avec des bonbons enrichis de vitamine (fruit loop et cie)est plus à risque d’être carencée en vit. et minéraux.. est-ce le sucre ou un manque de protéine, vit. et minéraux?

    1. Bonjour Suzanne
      Il faut faire attention. Non le sucre n’est pas LA cause de l’hyperactivité. Ce problème est trop complexe pour n’est que le fruit d’une seul cause. Le sucre y participe certainement. Que ce soit, comme vous le mentionnez en entrainant des carences parce que les aliments (néfaste food) qui en contiennent le plus sont carencés ou qu’il ait en effet direct sur le SNC, peu importe.
      Mon commentaire porte plutôt sur l’effet stimulant réel du sucre sur les enfants normaux et ordinaires.
      Santé!

  4. Salut Jean-Yves !

    Merci d’avoir mentionné mon passage à Salut Bonjour à propos du sucre ! N’est-ce pas génial qu’un pharmacien s’occupe de la chronique santé ? Un bel exemple de rayonnement de notre profession.

    Mon seul questionnement en lisant ton article est que j’ignore toujours quelle est ta position quant à l’effet supposément stimulant du sucre. Nous sommes d’accord sur le fait que les aliments sucrés et les additifs ne sont certainement pas bénéfiques pour la santé, mais l’interrogation centrale ici est : le sucre influence-t-il le comportement des enfants ? Ma conclusion à cet effet dans la chronique et la bande dessinée était très claire.

    Analyser et critiquer les études scientifiques est l’une des tes spécialités et c’est également l’une des miennes. Un débat sur la qualité et la validité des données serait fort ennuyeux pour les lecteurs/trices, alors je m’abstiendrai d’aller dans les détails. Cependant, je dois te faire remarquer que « l’étude » de Wolraich (1995) n’est pas une étude, mais bien une méta-analyse (soit le plus haut niveau de preuve disponible) de 16 essais cliniques. Or, il ne faut pas confondre cette publication avec l’essai contrôlé de Wolraich de 1994; je crois que ta référence #2 doit être corrigée.

    Par ailleurs, Benton (2008) est arrivé aux mêmes conclusions après avoir analysé l’ensemble de la littérature (http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18464029).

    Enfin, je n’ai malheureusement pas accès à l’étude de Langseth, mais je vois qu’il s’agit d’un test d’hyperglycémie provoquée, donc nécessairement une méga-dose de sucre non représentative d’une consommation normale. Aussi, on parle d’une étude isolée publiée en 1978…

    Comme je le disais à la fin de la chronique : l’alimentation a probablement un rôle à jouer dans le comportement des enfants… parmi une tonne d’autres facteurs.

    Sur ce, bonne continuation !

    Olivier

    1. Bonjour Olivier et merci pour le commentaire
      Ma position est très simple: L’alimentation joue un rôle important dans le comportement et il faut limiter le sucre rajouté et les aliments qui en contiennent dans l’alimentation des enfants. De la même façon, à voir comment les classes d’enfants agissent durant la semaine juste après l’halloween, et comment certains enfants changent littéralement de personnalité dès qu’ils consomment des aliments sucrés (style boisson gazeuse, confiserie ou pâtisserie), je suis d’avis que le sucre et les aliments contenant des additifs affectent et/ou stimulent plusieurs enfants. Ceci sans parler des autres effets métaboliques néfastes du sucre.
      Vous avez raison, ma référence de Wolraich n’était pas la bonne. Il s’agit de l’étude de 1994 et non de la méta-analyse. J’ai apporté la modification dans les références.
      Dans le courrier du lecteur du New England Journal of Medicine de 1994, plusieurs médecins s’inscrivent en faux par rapport aux conclusions de cette étude. Y sont notamment mentionnés la sélection des enfants, le fait que plusieurs données n’ont pas été contrôlées (la présence on non d’hyperactivité chez les enfants au début de l’étude, la qualité de la diète, etc.) et plusieurs autres encore.
      Tous les enfants ne réagissent pas au sucre, mais il est évident, pour moi et pour la majorité des intervenants auprès des enfants, que le sucre rajouté a un effet sur le comportement de plusieurs.
      D’ailleurs, en lisant la méta-analyse de Wolraich, on se rend compte que leurs commentaires vont dans le même sens, sauf dans la conclusion. On retrouve dans le texte: «Of interest was the possibility that sugar might have a larger effect on some behaviors than others. The general inability to reject the null hypothesis for any of the measurement constructs cautions against any such interpretation.»
      Concernant la revue de Benton que vous citez, l’auteur minimise l’effet du sucre. Il mentionne dans le texte: «There is evidence that a tendency to develop low blood glucose levels, but higher than those that can be described clinically as hypoglycemic, is associated with irritability and violence. However, sucrose is not the predominant cause of swings in blood glucose levels.» Bizarre… Si le sucre n’est pas la principale cause des déséquilibres qui mènent à l’hypoglycémie, pourquoi le premier conseil qu’on donne à un hypoglycémique est-il de limiter les apports en sucre raffiné?
      Malgré tout l’intérêt des méta-analyses, il ne faut pas oublier qu’elles ne sont pas toutes sans faille. De plus, même si certaines études n’ont pu prouver l’effet du sucre sur le comportement, d’autres l’ont fait et le doute est suffisamment présent.
      Finalement, je suis tout à fait d’accord que le sucre n’est pas le seul facteur influençant le comportement des enfants. Par contre, il en fait partie.
      Au plaisir,
      Jean-Yves
      P.S. je vous envoie l’étude de Langseth ainsi que le « courrier du lecteur »

  5. J’apprécie le SAVOIR et la CONNAISSANCE que tu sais si bien partager….

    J’ai eu a vaincre le mal du sucre …provoqué médicalement parlant…( accouchement ….)

    En actualité, à 65 ans …hypoglycémie… et le médecin qui me demande: -T’ES SÛRE QUE LE GLUCOMÈTRE EST LE TIEN?- ( C’est un extrait de l’entretien avec le médecin)

    Études …Est-ce si important…c’est tellement charriées ….

    Puisque chaque personne possède un métabolisme différent …je me demande pourquoi

    Avec lumière

    1. Bonjour Ghislaine
      merci pour votre témoignage. Je connais personnellement ce que vous vivez. À l’époque où j’étais propriétaire de ma pharmacie, je me suis mesuré lorsque j’avais des symptômes d’hypoglycémie. Ma lecture, à plusieurs reprises, était de 2 !
      Bref, je sais ce qu’est l’hypoglycémie. Danièle Starenkyj l’a bien dit des ses différents livres.
      Santé!

  6. Le sucre… Même nos pharmaciens peuvent perdre leur sens critique. Les études sont souvent biaisées et les pharmaciens en perdre leur latin.

  7. Le sucre: excitant ou pas je les complètement supprimer de mon alimentation… Tolérance zéro!… Il faut vraiment aller à contre-courant dans la société pour être en santé optimale!

  8. Bonjour

    N’ayons pas peur des mots :

    le sucre est un poison et une drogue. IL crée une addiction, rend boulimique, puis détruit l’organisme. Une seule solution : le supprimer. Puis s’habituer à une alimentation la plus naturelle possible : vegan.
    Si vous faites une recherche, vous découvrirez que plusieurs livres, documentés lui sont consacrés, notamment : « le mal du sucre » de Danièle Starenkij.

    Cordialement

  9. Allo JY

    Le sucre, le néfaste food, l’inactivité, la pollution, les ondes RF, le Wifi et mettez-en…je pense que rien de tout ça pris individuellement est significatif, le hic c’est que la plupart des gens ont oublié leur gros bon sens, peut-être faudrait-il définir ce qu’il est, ce qu’est la modération. Je connais une personne obèse qui dit qu’elle mange avec modération, mais son assiette et 4 fois plus grosse que la mienne, pourtant elle dit que ce qu’elle mange n’est pas beaucoup. Comment expliquer au monde ce qu’est le juste milieu, ce qu’est une portion raisonnable. C’est comme le guide alimentaire, comment définir une portion de carottes ? 1 carotte, 2-3-4 carottes ? Vos articles sont toujours à point et aide justement à réveiller le monde, mais encore faudrait-il que plus de monde vous lise. Santé !!!

  10. En se promenant dans nos supermarchés et regarder les paniers d’épicerie, c’est comprenable et justifier de penser que nos hôpitaux et les cabinets de médecins sont débordées. Le gros bon sens me dit qu’une grande partie vient de nos habitudes alimentaires dont le sucre.

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