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« J’ai amélioré mon alimentation, mais j’ai encore plus mal au ventre qu’avant! »

Ça semble bizarre, mais c’est possible. Il arrive que, en modifiant notre alimentation pour contrer des problèmes de santé ennuyants (maux de ventre, diarrhée ou constipation), la situation empire! L’inconfort abdominal augmente et le moindre stress nous oblige à aller directement aux toilettes. Notre nouvelle alimentation santé semble nous trahir.

Est-ce que tout ce qu’on nous a appris est faux?

Vous n’êtes pas seuls

Ces symptômes sont ceux du syndrome de l’intestin irritable. On estime que 15% de la population souffre de ces symptômes.(1)

Les personnes atteintes du syndrome de l’intestin irritable ont toutes en commun un débalancement de la population de microorganismes de l’intestin, qu’on appelle le microbiote (auparavant: la flore bactérienne).

L’intestin contient jusqu’à 100 fois plus de bactéries et autres micro-organismes qu’il y a de cellules dans le corps. Ce microbiote joue un rôle important dans le métabolisme, le système immunitaire et même le système nerveux. On le qualifie maintenant d’organe tellement son rôle est important. Lorsqu’un déséquilibre du microbiote apparait, il se traduit souvent par des ballonnements et des douleurs, de même qu’une intolérance au stress.(2) Ce déséquilibre se nomme dysbiose.(3)

D’où est-ce que ça vient?

Les causes de la dysbiose et de l’intestin irritable sont multiples. La prise d’antibiotique, un taux de stress important, des intolérances alimentaires, un épisode de diarrhée (comme la turista) et l’alimentation occidentale (le néfaste food) sont tous des facteurs impliqués, à un niveau ou un autre, dans le développement de l’intestin irritable.

Symptômes du syndrome de l’intestin irritable

Pour s’assurer qu’il s’agit bien d’un syndrome de l’intestin irritable et non d’un inconfort passager, les symptômes doivent être récurrents au moins 3 jours par mois durant 3 mois. Le déclenchement est lié à un changement de la fréquence des selles et à une variation de la forme (apparence) des selles.(4)

Les symptômes associés sont :

  1. Fréquence anormale des selles (< 3 selles par semaine ou > 3 selles par jour)
  2. Forme / apparence anormale des selles (dures, en morceaux ou liquides)
  3. Efforts à la défécation
  4. Urgence de déféquer
  5. Sensation de vidange incomplète, présence de mucus, ballonnements

Quoi faire?

Les nutritionnistes suggèrent de tenir un journal alimentaire dans lequel vous notez tous les aliments que vous mangez et l’heure à laquelle vous les consommez. Dans une colonne à coté, vous inscrivez vos symptômes, comment vous vous sentez. Au début, notez le tout sans trop chercher à faire de liens. Au bout d’environ 2 semaines, analysez votre journal pour trouver des liens entre les aliments et les symptômes. Si vous trouvez un ou des aliments qui semblent vous causer plus d’inconfort que les autres, essayez de les éliminer pendant un certain temps pour voir si vos symptômes s’améliorent.

FODMAP

Le régime FODMAP, ou régime sans fermentescible, est la diète la plus utile pour les gens atteints du syndrome de l’intestin irritable. Ce régime vous fera découvrir que certains aliments, quoique très bons pour la santé de votre voisin, peuvent aggraver vos symptômes. L’acronyme FODMAP signifie :

  • F= Fermentescibles (rapidement fermentés par les bactéries du côlon)
  • O= Oligosaccharides (fructanes et galacto-oligosaccharides [GOS])
  • D= Disaccharides (lactose)
  • M= Monosaccharides (fructose en excès du glucose)
  • A= And (et)
  • P= Polyols (sorbitol, mannitol, xylitol et maltitol)

Pour en savoir plus sur le régime FODMAP, consultez:

Une étude parue cette semaine montre qu’après 4 semaines du régime FODMAP, 61% des participants avaient une amélioration significative de leur qualité de vie.(5)

Le régime sans fermentescible est très efficace pour calmer les symptômes de l’intestin irritable, mais il ne mène pas vers la guérison et il affecte éventuellement le microbiote de façon négative.(6,7) Il faut donc considérer FODMAP comme une première étape. Le but ultime d’un traitement est de restaurer l’intégrité de l’intestin: diminuer l’inflammation, diminuer les ballonnements (fermentation), diminuer la dysbiose et rétablir la tolérance alimentaire.

Autres outils

Il n’existe pas de médicaments efficaces pour soulager l’intestin irritable de façon durable.

Étant donné le lien direct entre les symptômes et le stress, une approche pour diminuer le stress et augmenter notre tolérance à celui-ci est primordiale. Pensez cohérence cardiaque, méditation, activité physique, voire hypnose.

Les probiotiques, peu importe la marque, sont parmi les produits de santé naturels les plus utiles.(8) Ce sont les seuls produits à s’attaquer au déséquilibre du microbiote, la dysbiose. Le produit Align semble se démarquer (9,10), mais la meilleure façon de trouver le produit qui vous convient le mieux est l’essai-erreur, puisque chaque cas est unique. Les formules complexes contenant plusieurs types de bactéries à doses élevées (10 milliards et plus) semblent donner des résultats plus intéressants à long terme que les formules simples.(11,12)

L’artichaut et les plantes pour le foie aident à réduire les symptômes et à augmenter la qualité de vie.(13,14)

Les enzymes digestives sont parfois recommandées. Elles sont utiles ponctuellement, en particulier lorsque vous ne contrôlez pas votre alimentation (au restaurant par exemple).(15,16) Pensez à l’intolérance au lactose, qui peut être soulagée par la prise de lactase (l’enzyme qui digère le lactose).

Finalement, des capsules d’huile essentielle de menthe poivrée ont un effet antispasmodique (contre les crampes) et procurent un soulagement de l’ordre de 58%.(17) Autrefois, ces capsules étaient vendues comme médicament, sous le nom de Colpermin. De nos jours, on les retrouve sous différents noms dans la section des produits de santé naturels.

De nombreux outils peuvent vous aider à ne plus avoir mal au ventre, mais il faut d’abord regarder votre alimentation. N’hésitez pas à demander conseil à des professionnels.

Références

  1. Quigley E, Fride M, Gwee KA, et al. Irritable bowel syndrome: a global perspective. World Gastroenterology Organisation Global Guideline 2009. April 20, 2009 http://www.worldgastroenterology.org/assets/downloads/en/pdf/guidelines/20_irritable_bowel_syndrome.pdf
  2. Cryan JF, O’Mahony SM, The microbiome-gut-brain axis: from bowel to behavior. Neurogastroenterol Motil. 2011 ;23 :187-92 https://www.researchgate.net/profile/John_Cryan/publication/49819526_The_microbiome-gut-brain_axis_from_bowel_to_behavior/links/09e4150cb743c5053d000000.pdf
  3. Lin HC. Small intestinal bacterial overgrowth: a framework for understanding irritable bowel syndrome. JAMA. 2004 Aug 18;292(7):852-8. Review. PubMed PMID: 15316000. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/15316000
  4. Longstreth GF, Thompson WG, Chey WD, Houghton LA, Mearin F, Spiller RC. Functional bowel disorders. Gastroenterology. 2006 Apr;130(5):1480-91. Review. Erratum in: Gastroenterology. 2006 Aug;131(2):688. PubMed PMID: 16678561. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16678561
  5. Eswaran SL, Chey WD, Jackson K, et al. 821 A Low FODMAP Diet Improves Quality of Life, Reduces Activity Impairment, and Improves Sleep Quality in Patients With Irritable Bowel Syndrome and Diarrhea: Results From a U.S. Randomized, Controlled Trial. Gastroenterology, 2016; 150 (4): S172 DOI: 10.1016/S0016-5085(16)30665-5. http://www.gastrojournal.org/article/S0016-5085(16)30665-5/abstract
  6. Halmos EP, Christophersen CT, Bird AR, Shepherd SJ, Gibson PR, Muir JG. Diets that differ in their FODMAP content alter the colonic luminal microenvironment. Gut. 2015 Jan;64(1):93-100. doi: 10.1136/gutjnl-2014-307264. PubMed PMID: 25016597. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25016597
  7. Staudacher HM, Lomer MC, Anderson JL, Barrett JS, Muir JG, Irving PM, Whelan K. Fermentable carbohydrate restriction reduces luminal bifidobacteria and gastrointestinal symptoms in patients with irritable bowel syndrome. J Nutr. 2012 Aug;142(8):1510-8. doi: 10.3945/jn.112.159285. PubMed PMID: 22739368. http://jn.nutrition.org/content/142/8/1510.long
  8. Didari T, Mozaffari S, Nikfar S, Abdollahi M. Effectiveness of probiotics in irritable bowel syndrome: Updated systematic review with meta-analysis. World J Gastroenterol. 2015 Mar 14;21(10):3072-84. doi: 10.3748/wjg.v21.i10.3072. PubMed PMID: 25780308; PubMed Central PMCID: PMC4356930. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4356930/
  9. Whorwell PJ, Altringer L, Morel J, et al. Efficacy of an encapsulated probiotic Bifidobacterium infantis 35624 in women with irritable bowel syndrome. Am J Gastroenterol. 2006 Jul;101(7):1581-90. PubMed PMID: 16863564. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16863564
  10. Brenner DM, Chey WD. Bifidobacterium infantis 35624: a novel probiotic for the treatment of irritable bowel syndrome. Rev Gastroenterol Disord. 2009 Winter;9(1):7-15. Review. PubMed PMID: 19367213.http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19367213
  11. Ritchie ML, Romanuk TN. A meta-analysis of probiotic efficacy for gastrointestinal diseases. PLoS One. 2012;7(4):e34938. doi: 10.1371/journal.pone.0034938. PubMed PMID: 22529959; PubMed Central PMCID: PMC3329544. http://dx.plos.org/10.1371/journal.pone.0034938
  12. Hungin AP, Mulligan C, Pot B, Whorwell P, Agréus L, Fracasso P, Lionis C, Mendive J, Philippart de Foy JM, Rubin G, Winchester C, de Wit N; European Society for Primary Care Gastroenterology. Systematic review: probiotics in the management of lower gastrointestinal symptoms in clinical practice — an evidence-based international guide. Aliment Pharmacol Ther. 2013 Oct;38(8):864-86. doi: 10.1111/apt.12460. Review. PubMed PMID: 23981066; PubMed Central PMCID: PMC3925990. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3925990/
  13. Bundy R, Walker AF, Middleton RW, Marakis G, Booth JC. Artichoke leaf extract reduces symptoms of irritable bowel syndrome and improves quality of life in otherwise healthy volunteers suffering from concomitant dyspepsia: a subset analysis. J Altern Complement Med. 2004 Aug;10(4):667-9. PubMed PMID:15353023. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/15353023
  14. Walker AF, Middleton RW, Petrowicz O. Artichoke leaf extract reduces symptoms of irritable bowel syndrome in a post-marketing surveillance study. Phytother Res. 2001 Feb;15(1):58-61. PubMed PMID: 11180525. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/11180525
  15. Shcherbakova PL, Parfenov AI, Ruchkina IN, Fadeeva NA, Gubina AV, Melik-Agadzhanian NB, Poleva NI, Khomeriki SG, Chikunova BZ. [Lactase deficiency in patients with postinfectious irritable bowel syndrome and the role of intestinal microflora in its development]. Eksp Klin Gastroenterol. 2012;(5):91-8. Russian. PubMed PMID: 23402179. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23402179
  16. Ibba I, Gilli A, Boi MF, Usai P. Effects of exogenous lactase administration on hydrogen breath excretion and intestinal symptoms in patients presenting lactose malabsorption and intolerance. Biomed Res Int. 2014;2014:680196. doi: 10.1155/2014/680196. PubMed PMID: 24967391; PubMed Central PMCID: PMC4055537. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4055537/
  17. Grigoleit HG, Grigoleit P. Peppermint oil in irritable bowel syndrome. Phytomedicine. 2005 Aug;12(8):601-6. Review. PubMed PMID: 16121521. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16121521

Photo: Malene Thyssen, http://commons.wikimedia.org/wiki/User:Malene

18 commentaires

  1. Bonjour, je souffre du SCI depuis que j,ai 15 ans (9 ans déjà), avec à peine 3 mois par année sans avoir mal au ventre. J,ai tous les symptômes classiques, ballonnements presque permanents, constipation et diarrhée, selles molles contenant toujours des aliments non digérés, nausées, crampes au niveau du côlon etc. J,ai suivi avec une nutritionniste plusieurs régimes dont le régime FODMAP sans résultats concluants, j,ai pris des probiotiques, des prébiotiques, psyllium, enzymes digestives, des plantes en santé naturelle, travaillé sur mon stress, me suis mise au sport sans être trop intense… mais mes activités quotidiennes sont de plus en plus difficiles, je me sens épuisée, depuis quelques mois je vomis parfois même lorsque j,ai trop mal au ventre. Puis-je me permettre de vous demander votre avis, sachant qu,il n,y a pas de solution miracle… cette semaine je commence la gomme de guar de FLORA que je n,ai pas encore assayé.
    Merci à vous et j,adore votre site

    1. Bonjour Andrée
      Il serait intéressant pour vous de faire les tests nécessaires pour vérifier si vous avez le SIBO (Small intestine bactérial overgrowth) Alias colonisation de Bactéries dans le petit intestin. Quand l’intestin grèle se colonise avec la bactéries du côlon, ça peut expliquer vos symptômes. Il y a des façons de traiter ça et vous redonner une qualité de vie.
      Santé!

  2. Bonjour M. Dionne,

    Merci pour votre Blog et vos nombreuses analyses pertinentes.

    Voilà, suite à un BurnOut professionnel (je suis dirigeant d’entreprise) en janvier 2018, j’ai été diagnostiqué avec un TAG (Trouble de l’Anxiété Généralisé), qui donne également des douleurs abdominales et pas mal d’autres symptômes que je gère.

    Après consultation, mon médecin a conclut à une carence en Sérotonine, et prescrit de la Paroxétine, dès la première prise j’ai fait une réaction très vive ayant entraîne une très forte dépression durant 7 heures (je ne souhaite cela à personne), bref, arrêt immédiat. 3 semaines plus tard, sans autres solutions, mon médecin me propose une autre molécule de la même famille, le Seroplex. J’en ai pris durant 7 jours, qui ont été très dur mentalement et physiquement. Au 7ème jour, après consultation, mon médecin me demande d’arrêter la prise, ouf !

    Je me demande si le pb n’est pas la Sérotonine, ou bien si je réagis trop fortement à ces molécules.

    En attendant, suite à divers informations, je suis le régime de micro-nutrition suivant (je précise, que je n’ai jamais fumé, je bois modérément, je fais du sport, quand je peux en ce moment…, au moins 3 / semaine et que j’ai plutôt une alimentation saine) : OMEGA 3 (2000 mg d’EPA et 380mg de DHA), MILLEPERTUIS 600 mg, VALERIANNE 400 mg, PASSIFLOR 350 mg, Mg 300 mg, B6 3mg, B3 16mg, FER 10mg, ZINC 17 mg, Sélénium 50µ, depuis peu du Tryptophane 450 mg.

    Certains éléments m’amènent à penser que le GABA est plus en cause que la Sérotonine, aussi, j’envisage de compléter ce régime par de l’Inositol à hauteur de 1g.

    Si vous aviez 5mn pour me donner votre avis.

    cordialement,

    et Vive le Quebec ! 🙂

    1. Bonjour Azur
      Je peux bien vous donner un avis, comme par exemple, quel test a été effectué pour découvrir une carence en neurotransmetteur ?
      le millepertuis agit sur la sérotonine et la dopamine, entre autres choses, La dose que vous mentionnez est-elle sous forme d’extrait ou sous forme de poudre de plante ? Si c’est de la poudre, la dose efficace est entre 6 et 12 g (6000 et 12000mg) de plante. Tout est question de dosage. le Burnout est une condition complexe qui n,est pas uniquement due à une trop grande pression psychologique. Il faut aussi s’intéresser au corps, à l’alimentation, etc.
      Un regard global et intégratif.
      Santé!

    1. Bonjour Stefania
      Rien de spécifique pour l’instant. Il y a beaucoup d’engouement à ce sujet :
      Vlainić JV, Šuran J, Vlainić T, Vukorep AL. Probiotics as an Adjuvant Therapy
      in Major Depressive Disorder. Curr Neuropharmacol. 2016;14(8):952-958. Review.
      PubMed PMID: 27226112; PubMed Central PMCID: PMC5333591. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5333591/
      Bixquert Jiménez M. Treatment of irritable bowel syndrome with probiotics. An
      etiopathogenic approach at last? Rev Esp Enferm Dig. 2009 Aug;101(8):553-64.
      Review. PubMed PMID: 19785495. http://www.grupoaran.com/mrmUpdate/lecturaPDFfromXML.asp?IdArt=461659&TO=RVN&Eng=1

      Mais nous ne sommes pas encore rendu à des produits spécifiques
      Santé!

  3. Les probiotiques : Avis aux Bétatesteurs !!!
    Qu’est-ce qu’un probiotique?

    Un probiotique, c’est comme une colonie de réfugiés issus de pays en guerre que l’on injecte dans nos pays occidentaux.

    Le premier effet des probiotiques sera de désorganiser, encore plus, la médiation intestinale.

    Désordres sociaux culturelles, désordres économiques, désordres politiques.

    L’alimentation est de l’argent, les bactéries intestinales sont des ouvriers, des salariés, et notre organisme, c’est la banque.

    Si vous augmentez le nombre de salariés trop brutalement en ingérant des probiotiques, très vite, ils vont manifester pour se reproduire, avoir à manger, de l’argent, une formation, votre alimentation.

    Etant donné que votre organisme, votre banque, subit des difficultés pour faire face à la situation déjà difficile, les probiotiques vont comme de bravent Grecs, aller dévaliser toutes vos banques ayant pignon sur rue dans toutes vos artères. La concurrence des banquiers va être sollicité davantage.

    Vous allez constater que votre appétit augmente de plus en plus. Ce n’est pas vos bactéries qui ont faim, c’est vos banquiers qui étouffent.

    C’est alors que, le frigo bien remplit de vos bonnes anciennes habitudes, c’est à dire, pauvres en fruit et légumes, auxquels cas, nous n’en serions pas là, vous allez bien vous alimenter, c’est certain, mais vous n’alimenterez toujours pas correctement les bactéries que vous ingérez par milliards chaque jour, et qui prennent d’énormes risques pour nager sur des bidons en forme de capsules, jusqu’à votre intestin.

    Ces nouveaux colons, vont contraindre vos banquiers à fermer progressivement, un par un.

    Résultat, votre économie est congestionnée, vous allez stocker, stocker , manger, stocker, manger, et devenir progressivement,

    Obèse !!!

    Si vous rencontrer une personne obèse dans un rayon produits laitiers, n’oubliez pas de jeter un œil dans son caddy, c’est très riche d’enseignements.

    Santé!

    1. Seb,
      vos raisonnement sont alambiqués. Vous extrapolez sans donner de fondement. Le lien entre probiotique et le frigo vide de fruits et légumes ???
      Et concernant votre affirmation que « Le premier effet des probiotiques sera de désorganiser, encore plus, la médiation intestinale. » Elle est sans fondement et la science réfute cette thèse.
      Santé!

  4. Bonjour Jean-Yves,

    Et que pensez-vous de la congélation des cultures bactériennes actives, comme dans les yogourts glacés comme par exemples ? Est-ce que celles-ci pourraient alors mieux se conserver, ou disons durer aussi plus longtemps ?

    Merci pour votre réponse !

    Bonne Journée Santé !

  5. Bonjour Jean-Yves,

    Souffrant moi-même du syndrome du colon irritable, j’essaie de manger du yogourt le plus régulièrement possible. Sauf que je me demandais juste si les yogourts ordinaires, c’est-à-dire ceux ne contenant pas des souches de bactéries probiotiques, donc ne contenant exclusivement que les deux souches traditionnelles de bactéries ( Lactobacillus Bulgaricus et Streptococcus Thermophillus ), seraient tout de même un peu  » efficaces  » dans mon cas, au lieu de toujours choisir des yogourts avec les souches de bactéries probiotiques tel Bifidobacterium Lactis, Lactobacillus Acidophilus, ainsi que Lactobacillus Casei sensément être mieux réputées afin de combattre les maladies inflammatoires des intestins.

    Je sais pertinemment bien que ces dernières souches de bactéries vivantes, soit les probiotiques, sont très recommandées, mais que pensez-vous de l’efficacité des deux autres de base, incluses dans les yogourts de base ( ordinaires sans bactéries probiotiques ) ? Et quelles sont leurs utilités ?

    Merci pour vos réponses !

    Bonne Journée Santé !

    1. Bonjour Daniel
      2 notions : la dose et les souches. Les yogourts, même ceux qui affichent « Probiotiques » sur l’étiquette, ne garantissent pas les quantités de bactéries. À la fabrication, les bactéries se comptent en millions, pas en milliards par dose. De plus les bactéries rajoutées (probiotiques) ne sont pas stables dans le yogourt. Après 1 à 2 semaines, elles sont virtuellement disparues.
      Les bactéries qui fabriquent le yogourt sont en soi très intéressantes. Moins documentées que les consœurs, elles sont tout de même à l’origine des plus vieux travaux sur les probiotiques :Ceux de Metchnikov 1900, Prix Nobel en 1906
      Elles sont moins documentées parce qu’elles ne sont pas « brevetées » et n’appartiennent à personne 🙂

      Il faut choisir le produit qui vous va le mieux. Par contre, dans le SII, quelque fois, les produits laitiers peuvent être aggravants. À vous de voir
      Santé!

  6. Il y a aussi une fibre hydrolysée. La PHGG (Partially Hydrolised Guar Gum) qui a fait l’objet de 9 études publiées pour le SCI. Cette fibre permet de régulariser le transit intestinal et de diminuer la rapidité de la fermentation tout en apportant les prébiotiques si important pour notre microbiote. Ces prébiotiques permettent la production de l’acide butyrique ou butyrate qui sert de carburant au cellules de notre intestins et qui souvent permet une grande amélioration de la condition sous-jacente du SCI.

  7. Depuis plusieurs années je fabrique mes propres légumes lacto-fermentés. C’est facile, économique et j’ai constaté que c’était beaucoup plus efficace que les capsules du commerce. Selon le Dr Mercola , le nombre de bactéries. dans une portion de légumes lacto-fermentés se calcule en trilliards. On peut acheter une culture dans un magasin d’aliments naturels, le mode d’emploi est dans la boîte. Vous trouverez des vidéos en ligne qui sont bien explicites. Voir le site de Caldwell et celui du Dr Mercola.
    En utilisant une variété de légumes et d’épices on peut obtenir des préparations qui relèvent de la gastronomie. On peut les conserver au frigo 6 mois et +.

    1. Merci Bernard
      Vous avez tout à fait raison. C’est d’ailleurs avec les légumes fermentés qu’une bonne partie de la population de l’Europe de l’Est a survécu durant de longue période, malgré une disette qui n’en finissait plus.
      Santé!

  8. Pour moi, la mauve (infusion) a été ma grande amie, puis le jus d’herbe d’orge (lyophilisé à réhydrater, facile), et enfin le psyllium blond (tégument); le tout accompagné par une bonne gestion du stress (abandon de mon métier de contrôleur aérien!, qi gong, respiration consciente, rire sans raison, EFT…)…
    Santé!

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